Malgré ses propos plus que maladroits sur Thierry Henry, l’entraîneur de Fenerbahçe ne sera pas boycotté par son homologue d’Arsenal.
« Dis à ce noir de merde que tu es meilleur que lui ». Cette phrase de Luis Aragones prononcée à l’encontre de José Antonio Reyes, lors d’un entraînement de la sélection espagnole en novembre 2004, avait fait grand bruit, ternissant définitivement la réputation du technicien ibérique, qui faisait référence à Thierry Henry, alors coéquipier de Reyes à Arsenal. Manager des deux hommes à Arsenal, Arsène Wenger aurait toutes les raisons du monde d’en vouloir au « Sage d’Hortaleza », sacré avec la « Furia Roja » lors du dernier Euro avant de mettre le cas sur le Fenerbahçe Istanbul, adversaire du club anglais mardi soir. « Pourquoi je ne serrerai pas sa main ? Samuel Eto’o l’avait eu comme entraîneur et il avait affirmé qu’il n’était pas raciste. Il voulait juste motiver Reyes, même si cette phrase était au mieux douteuse. Mais en me basant sur les informations que j’ai, il n’est pas raciste », a déclaré Wenger, moins véhément que d’autres dirigeants du foot anglais.