L’un des huit nouveaux participants à la Ligue des Champions était en D2 roumaine il y a trois ans, avant l’arrivée d’un certain Dan Petrescu.
Pour ses premiers pas dans la Ligue des Champions, le FC Unirea Urziceni débutera sa campagne européenne par un déplacement chez le FC Séville. Un défi à la taille de la progression de ce club encore en D2 roumaine il y a trois ans, et qui a été entièrement reconstruit par Dan Petrescu. L’ancien défenseur de Chelsea a pris comme modèle un certain Sir Alex Ferguson.
« Quand je suis arrivé en 2006, je n’étais pas satisfait de la manière dont les choses se passaient au club. On en a vendu 24 et acheté 22, seul un est resté (Nicu). Mon exemple est celui de Manchester United, où le club a des moyens financiers, des obligations, mais où c’est le manager qui décide pour les transferts au final. Cela rend les joueurs plus forts quand ils arrivent chez nous, car ils savent pourquoi ils ont été recrutés, que c’est une décision sportive et non financière. Maintenant, il faut que le football roumain grandisse, on ne va pas à Séville pour échanger les maillots », a prévenu l’ancien défenseur de Chelsea, qui a connu la dernière finale d’un club roumain dans cette compétition en 1989 avec le Steauau, et se rappelle que la victoire historique du club de Bucarest contre Barcelone s’était déroulée, en 1986, à Sanchez-Pizjuan, l’actuel stade… du FC Séville.
