L'Olympique Lyonnais a une occasion énorme de se qualifier pour la finale de la Ligue des Champions, mais pour cela il faudra réaliser un exploit mardi soir à Gerland contre le Bayern Munich.
Battus 1-0 par le Bayern Munich, la semaine passée à l’Allianz Arena, les Lyonnais savent à quoi s’en tenir s’ils veulent se qualifier pour leur première finale de Ligue des Champions. Plus question désormais de jouer avec le frein à main serré comme cela avait été le cas lors de la demi-finale aller sous peine d’avoir quelques regrets probablement éternels. Mais cette défaite au premier match semble ne pas avoir contrarié les espoirs de l’Olympique Lyonnais, Claude Puel estimant que son équipe appréciait de jouer avec le couteau sous la gorge, comme ce sera évidemment le cas mardi soir.
« La situation de ce match retour nous convient mieux. Mon groupe aime aller chercher un résultat dans la difficulté. Pour moi on doit gagner par deux buts d’écart donc on se doit d’être costaud dans tous les domaines. On doit être entreprenant mais aussi éviter de subir des contres. On a déjà été en difficulté en coupe d’Europe mais on a toujours répondu présents. Je sais qu’on sera entreprenant mardi soir, annonce l’entraîneur de l’OL, qui ne voit cependant pas le match aller au-delà des prolongations. On n’a pas étudié ce cas de figure même si c’est vrai que ça peut arriver. On n’a pas de liste de tireurs. Je ne pense pas que ça se terminera aux penaltys. »
Du côté des Bavarois, habitués à évoluer à ce niveau, Louis van Gaal affiche une force tranquille, l’entraîneur du Bayern Munich étant d’une confiance assez claire. « Il y a une volonté incroyable chez nous. Nous répondons toujours présent. Nous ne dépendons que de nous-mêmes (...) Lorsque j’entraînais des équipes aux Pays-Bas, et que l’on jouait contre des équipes Allemandes, je disais à mes joueurs de bien être présents durant les 90 minutes. On ne peut jamais dire que l’on a gagné avant le coup de sifflet final. La force de cette équipe c’est la culture de jeu allemande, et le fait de ne jamais rien lâcher », prévient le technicien du Bayern, qui sait que le foot allemand a souvent fait des misères à son homologue français. L'Olympique Lyonnais a l'occasion de venger les Verts de 1976 et les Bleus de 1982, ce serait dommage de ne pas le faire...
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