Fin de l’aventure pour l’AS Monaco. Comme à l’aller, les joueurs de Jardim ont eu leur chance, mais le réalisme de la Juventus, défensif comme offensif, a fait la différence (2-1). Les Italiens filent en finale, et sur l’ensemble des deux matchs, il n’y a rien à redire.
Leonardo Jardim a jeté toutes ses cartes sur la table, au sens propre puisque l’entraineur portugais réalisait un véritable coup de poker en laissant Fabinho et Lemar sur le banc, pour brouiller les pistes. Cela marchait les 20 premières minutes, le temps pour Monaco de prendre possession du ballon et de se procurer des premières occasions. Mais comme à l’aller, la Juventus inversait progressivement le sens de la rencontre. Et si Subasic effectuait deux premiers miracles, il s’inclinait logiquement devant Mandzukic en deux temps (1-0, 33e) puis sur une splendide volée lointaine signée Daniel Alves (2-0, 45e).
Au repos, le match était plié avec un 4-0 sur l’ensemble des deux rencontres. La deuxième période était un peu moins intense, et cela permettait même à Monaco de réduire le score, avec une reprise à bout portant de Mbappé sur un centre (2-1, 69e). La fin de match se tendait subitement avec un essuyage de crampons de Glik, ancien du Torino, sur Higuain, non sanctionné. L’essentiel était ailleurs pour tout le monde, avec cette qualification indiscutable de la Juventus pour la finale de la Ligue des Champions, et désormais l’objectif de mettre rapidement un terme à la course au titre pour Monaco. Les Madrilènes sont en tout cas prévenus, que ce soit le Real ou l’Atlético, il faudra être très fort pour faire bouger une formation de la Juventus particulièrement solide.