Marquinhos et Jallet, ça ne rassure pas le PSG derrière

Acheté 31 ME à l’AS Roma l’été dernier, Marquinhos est le troisième homme derrière une charnière Thiago Silva-Alex qui donne totalement satisfaction à Laurent Blanc. Forcément, le jeune défenseur voit son temps de jeu être réduit, mais cela ne l’empêche pas de profiter de chaque mise au repos de l’un de ses compatriotes pour aller sur le devant de la scène. Avec une réussite mitigée comme ce fut le cas ce mercredi face au Bayer Leverkusen, où il s’est montré à son avantage en marquant un nouveau but sur corner, il s’est également montré beaucoup moins rassurant sur certaines interventions ou relances défensives. Des erreurs qui l’empêchent pour le moment de postuler à une place pour un choc en Ligue des Champions selon le journaliste et chroniqueur Bruno Roger-Petit, qui a aussi souligné la prestation ratée de Christophe Jallet, même si le latéral tricolore a comme excuse de faire son retour à la compétition. 

« Le malheureux Jallet a été bien souvent à l’origine des actions qui ont contraint Sirigu à s’employer plus que de coutume. Le pauvre remplaçant de Van der Wiel a même concédé un penalty, rendu inéluctable du fait de l’une de ses nombreuses fautes de placement. D’une façon générale, cette défense privée de trois de ses titulaires n’a pas toujours été digne du niveau nécessaire à ce de degré de la compétition. Même si Digne a été très bon, Marquinhos continue de montrer quelques signes de faiblesse défensive, et c’est bien souvent Thiago Silva et Sirigu donc, qui ont dû compenser les errements de leurs partenaires. En clair, le PSG a bel et bien une défense type, et elle lui sera nécessaire, sans joker, pour la suite de la compétition. Surtout qu’il n’arrive rien à Van der Wiel, car Jallet, en dépit de sa bonne volonté, n’est pas dans une condition apte à disputer les grandes joutes de la Ligue des Champions », a constaté sur son blog l’ancien présentateur de Télématin, pour qui le PSG aura bien du mal en Ligue des Champions si jamais un titulaire venait à manquer derrière.