Impressionnant depuis plusieurs mois, Manchester City était annoncé favori avant la demi-finale de Ligue des Champions contre le Real Madrid. Mais au terme du match nul (1-1) à Santiago Bernabeu, force est de constater que les Citizens ont été secoués.
Très attendue, cette demi-finale aller de Ligue des Champions n’a pas tenu toutes ses promesses. Notamment à cause de la production de Manchester City. Ces derniers mois, le club mancunien a impressionné, y compris lors de grands rendez-vous face au Bayern Munich (3-0) ou Arsenal (4-1). « Manchester City n'avait peut-être jamais dégagé pareille impression de force, au point qu'on pouvait les croire invincibles », a confirmé le journaliste Philippe Auclair sur le site d’Eurosport.
"C'est autant l'ombre projetée par City que City lui-même qui fait peur, et cette ombre n'est pas un absolu. Elle s'allonge en fonction de l'endroit d'où on la perçoit." Chronique pour @EurosportFrance après le 1-1 du Bernabeu. https://t.co/Y9zXZwAFyP
— Philippe Auclair (@PhilippeAuclair) May 11, 2023
« Ce ne sont pas que les résultats qui faisaient dire que Pep Guardiola n'avait jamais eu pareille machine à gagner sous ses ordres depuis le prodigieux Barcelone de 2008-09 et 2010-11, a expliqué le chroniqueur. City avait évolué. City avait trouvé un nouvel équilibre, en défense en particulier. » Les amateurs de football étaient donc impatients de voir l’actuel leader de Premier League contre le Real Madrid mardi. Mais peu sont ceux qui s’attendaient à voir les Anglais autant secoués.
« On ne pensait pas nécessairement que Modric, Kroos et Valverde pussent prendre le meilleur sur Rodri, Gündogan et de Bruyne comme Vinicius prit le meilleur sur Kyle Walker et Rodrygo sur Akanji, a commenté Philippe Auclair. Mais ils le firent, pendant un temps. Si City ne perdit jamais pied complètement, City vacilla, un City qui ne ressemblait plus alors à l'ogre inarrêtable présenté en avant-match. »
Le Real ne s'est pas couché
« On n'en déduira pas que ce sera le Real Madrid qui jouera la finale d'Istanbul, simplement que c'est autant l'ombre projetée par City que City lui-même qui fait peur, et que cette ombre n'est pas un absolu. Elle s'allonge en fonction de l'endroit d'où on la perçoit. Plus on se couche, plus elle prend en importance, et moins on croit pouvoir en sortir. Le Real Madrid, lui, a joué son match debout, et corrigé la perspective », a conclu le spécialiste du foot anglais avant le match retour à l’Etihad Stadium mercredi.