Battus 1-0 à Bordeaux, les Lyonnais sont qualifiés pour les demi-finales de la Ligue des Champions où ils affronteront le Bayern Munich. L'OL peut encore remercier Hugo Lloris auteur d'un arrêt énorme en toute fin de match.
Quoi qu'il advienne désormais dans cette Ligue des Champions, Lyon et Bordeaux ont fait honneur au football français lors de ces quarts de finale. Et si l'OL a décroché ce billet tant attendu par le club rhodanien, les deux formations ont encore une fois livré un superbe match mercredi soir.
A l’entame de la rencontre, les choses étaient relativement claires, Bordeaux se devait de marquer deux buts aux Lyonnais, et éviter si possible d’en prendre un. Pourtant, l’entame du match était clairement en faveur de l’Olympique Lyonnais, guère impressionné par la très grosse ambiance de Chaban-Delmas. Et c’est d’ailleurs Bastos qui allumait la première mèche sur un coup-franc « juninhesque » qui frôlait le but de Carrasso, battu sur ce coup-là (10e). La réponse girondine allait également venir sur un coup de pied arrêté mais cette fois c’était Gourcuff dont la reprise de la tête ratait sa cible (18e). Les minutes filaient et le ton montait entre les deux formations. Cissokho était même plutôt heureux de ne prendre qu’un avertissement suite à une faute sur Wendel (33e). Mais alors que l’OL semblait tenir bon, Bordeaux allait subitement enflammer le match. C’est d’abord Diarra qui envoyait un missile sur la transversale de Lloris (43e), avant que Chamakh fasse exploser le stade d’une reprise victorieuse sur un centre de Trémoulinas (1-0, 45e). A la pause, les Girondins avaient déjà fait la moitié du chemin vers les demi-finales, même si les Lyonnais étaient clairement toujours en course.
L’OL allait d’ailleurs se procurer une grosse occasion dès la reprise, mais Gomis un peu trop excentré n’arrivait à pas égaliser, Trémoulinas suppléant Carrasso auteur sur cette action d’une sortie hasardeuse (47e). Les deux équipes ne calculaient plus, Bordeaux ayant l’obligation de marquer un deuxième but, et Lyon étant décidé à ne pas tenter de tenir le nul. Un peu à l’image de la première période, l’OL semblait tenir le choc, tout en restant sous la menace d’un deuxième but synonyme de qualification girondine. Premier grain de sable dans la machine bordelaise, Diarra, touché à la cuisse, devait céder sa place à Chalmé (70e). Bordeaux ne cédait cependant rien et poussait de plus en plus, Chamakh étant tout proche d’obtenir réparation sur une poussée de Cris à l’entrée de la surface, mais l’arbitre ne bronchait pas (73e).
Les minutes filaient très vite, ou très lentement, selon que l’on soit supporter de Bordeaux ou de Lyon, et le score n’évoluait pas. Chaque action devenait une balle de match, et c’est encore une fois Hugo Lloris qui réalisait l’exploit de la soirée. Sur un centre de Chalmé, Wendel reprenait le ballon de la tête, mais alors que le but semblait évident, le gardien de l’OL réussissait une nouvelle parade incroyable qui éteignait les espoirs girondins (87e). Malgré la victoire, Bordeaux s’inclinait sur l’ensemble des deux matches, sans qu’il y ait vraiment à crier au scandale. Lyon, avec Hugo Lloris, semble capable de tout, et désormais même de l’impossible.
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