L'Olympique Lyonnais court toujours après une première victoire en Ligue des Champions. Contre le Steaua Bucarest, la partie s'annonce tendue.
Après deux matches nuls, face à la Fiorentina (2-2), puis à Munich (1-1), l’Olympique Lyonnais serait bien inspiré de gagner mardi soir à Bucarest. Dans un groupe où aucun équipe n’a encore pris un avantage conséquent, les victoires vaudront de l’or, même si du côté lyonnais on répète qu’il faudra avant tout ne pas perdre. « Le Steaua n'a qu'un seul point et joue presque sa qualification. Nous, nous en avons deux. C'est une petite finale pour les deux équipes. Maintenant, rien ne sera définitif à la fin de ce match, il y a aussi Fiorentina-Bayern qui se dispute dans le même temps. Il n'y a donc pas lieu de paniquer non plus: essayons d'imposer notre jeu, tout en restant intelligents. D'autant qu'à la fin, neuf points devraient, à mon avis, suffire pour se qualifier », explique ainsi Juninho. Même Jean-Michel Aulas, qui a pourtant fait de la Ligue des Champions une des priorités cette année, aborde le match contre le Steaua Bucarest sans trop de stress « La saison dernière j’ai tremblé avant Barcelone et j'avais raison. J'ai également tremblé avant Glasgow et on s'en est remis. Là, je suis assez serein alors que l'année dernière je ne l'étais pas du tout. J'avais même été obligé d'intervenir au sein du vestiaire », rappelle le président lyonnais.
Du côté des joueurs roumains, ce n’est pas du tout la même musique. Et le président du Steaua fait même dans le grandiloquent. « Ce sera vaincre ou mourir. Si on ne bat pas Lyon à domicile, nos chances de qualification seront nulles. Soit on gagne, soit on meurt », a expliqué Gigi Becali. Plus direct, Dorin Goian, qui avait mystifié Jean-Alain Boumsong lors du dernier Roumanie-France avant de tromper Steve Mandanda, estime que « Lyon n’est plus ce qu’il était. » Autant de provocations verbales qui annoncent un match musclé.