Battus à l'aller par Chelsea (3-1) et le Barça (0-4), Liverpool et Munich n'ont pas d'autre choix que de réussir un énorme coup mardi soir.
Battre le FC Barcelone par plus de quatre buts d'écart à l'Allianz Arena et s'imposer avec une marge de deux buts à Stamford Bridge, voila l'énorme challenge proposé au Bayern Munich et à Liverpool mardi soir en quart de finale retour de la Ligue des Champions. Autrement dit, il faudra signer un exploit retentissant pour ces deux clubs s'ils veulent continuer leur route européenne.
Si pour les Allemands, cela semble totalement improbable après un match aller pitoyable, du côté des Reds la longue histoire du club est parsemée de tels retournements, et l'on pense notamment à la finale de Ligue des Champions gagnée contre le Milan AC. «Nous savons qu’il sera très difficile de marquer trois buts à Chelsea. Mais tant qu’on a une petite chance de passer, nous allons tout faire pour la jouer à fond. Nous nous devons de faire de notre mieux, d’approcher la perfection pour réaliser l’exploit », explique ainsi l’Espagnol Xabi Alonso. « Il y a un mois, qui pensait qu’on pouvait gagner 4 à 1 à Old Trafford ? Si on fait un match fantastique et que Chelsea est dans un mauvais jour, pourquoi pas ? On va attaquer à tout-va, puisqu’il nous faut de toute façon inscrire au moins trois buts », prévient Pepe Rena, le portier de Liverpool.
Du côté de Munich, la musique n'est pas la même. Le Bayern a clairement baissé les pouces contre le Barça et du côté allemand une simple victoire suffira à redonner le sourire après la correction de l'aller. « Il faut être réaliste, on ne pourra pas battre le Barça avec une marge de quatre buts, car ils nous ont montré à l'aller nos limites. Notre objectif est de livrer devant notre public un beau match et d'essayer simplement de gagner pour pouvoir quitter la Ligue des champions la tête haute. C'est une équipe exceptionnelle, la meilleure actuellement en Europe », a confié lundi Jürgen Klinsmann qui jouera gros pour tenter de garder le peu de crédibilité qu'il a encore aux yeux des dirigeants du Bayern.