Les Catalans ont atomisé le FC Bâle (0-5) mercredi soir et quasiment assuré leur qualification. Chelsea en a fait de même en dominant l’AS Rome (1-0).
Festival catalan
Roger Federer a vu des buts mercredi soir au Parc Saint-Jacques. Malheureusement pour le tennisman suisse, ils ont tous été inscrits par le FC Barcelone, auteur d’une démonstration face au FC Bâle (0-5). A tout seigneur, tout honneur, Lionel Messi, frais comme un gardon après avoir été ménagé trois jours plus tôt à Bilbao, ouvrait le score dès la 4e minute sur un service de Daniel Alves. Xavi offrait à la fin du premier quart d’heure son premier but au jeune Busquets (0-2, 15e), avant que Bojan ne mette fin au suspense dès la 22e minute. Sur le banc, Eto’o, Henry et Iniesta, laissés sur le banc par Pep Guardiola, pouvaient savourer le spectacle. Le Français était lancé dans l’arène bâloise peu avant l’heure de jeu, mais après le doublé de Bojan (46e) et le but de Xavi (48e). Le reste du match était anecdotique. Grâce à ce succès imposant, le Barça compte neuf points et se retruve quasiment qualifié dans un groupe C où le Sporting Portugal, vainqueur 1-0 chez le Shakthar Donetsk, a pris une option sur la deuxième place.
Terry délivre Chelsea
L’un des chocs de la soirée opposait à Stamford Bridge Chelsea à l’AS Rome, les deux équipes favorites pour accéder aux huitièmes de finale dans le groupe A. Les Italiens, qui bénéficiaient du retour de blessure de leur capitaine emblématique Francesco Totti, ont tenu trois quarts d’heure, avant de craquer sur une action « so british » : corner de Lampard et reprise de la tête du capitaine Terry (77e). Avec sept points en trois matchs, les Blues sont également bien partis dans la poule A, où Bordeaux, tombeur de Cluj (1-0), peut à nouveau y croire.
Un petit Inter
L’Anorthosis Famagouste, qui craignait de repartir d’Italie avec une valise, n’a pas démérité mercredi soir à San Siro. L’Inter Milan ne s’est en effet imposé que 1-0 sur un but 100% brésilien avec Maicon au centre et Adriano, de la tête, pour le but juste avant la pause (44e). Ce résultat conviendrait presque aux deux équipes, puisque dans l’autre match, le Panathinaïkos et le Werder Brême se sont quitté bons amis (2-2)… en attendant le match retour dans deux semaines.
Philippe Beauche