Le match houleux entre le Milan AC et Naples a cristallisé les tensions autour de l'arbitrage. Même après le match, le comportement de certains journalistes a choqué.
Le Milan AC a fait un petit pas vers les demi-finales de la Ligue des Champions avec sa victoire 1-0 face à Naples ce mercredi soir. Pour les Lombards, il faudra tenir cet avantage en Campanie avec le probable retour de Victor Osimhen dans le camp du leader de Série A. Mais après la rencontre, c’est l’arbitrage de Istvan Kovacs qui a été pointé du doigt. Il a clairement été dépassé par le match et a distribué les cartons jaunes et même un rouge pour Zambo-Anguissa devant aussi la férocité des joueurs des deux équipes, qui avaient visiblement des comptes à se rendre. Dans les deux camps, l’unanimité contre l’arbitre était totale, d’autant que si Naples a été le plus cartonné, un pénalty assez évident a été oublié pour le Milan AC, après une faute de Lobotka sur Saelemaekers et une révision par la VAR qui n’a duré qu’une seconde.
Déferlement contre les journalistes napolitains
Post partita rovente ieri a San Siro. In mix zone scatta la contestazione di alcuni colleghi di #Napoli all’indirizzo del direttore di #Kovacs e del Presidente della commissione arbitri Uefa #Rosetti pic.twitter.com/NeDfojzMgO
— Nicolò Schira (@NicoSchira) April 13, 2023
De quoi mettre tout le monde sur les nerfs, mais ce qu’il s’est passé en zone mixte n’aide clairement pas à la sérénité. Des journalistes napolitains n’ont pas pu s’empêcher de faire des remarques aux arbitres qui passaient devant eux après le match, parlant de « honte » et de « mauvais arbitrage », ce qui a été diffusé sur les réseaux sociaux. Et même des collègues journalistes italiens n’ont pas apprécié ce type de comportement qui confère plus du supporterisme que du journalisme. « Chers collègues, il y a une énorme différence de professionnalisme entre vous et des journalistes comme eux », « si j’étais journaliste, je serais gêné pour eux », « Journaliste ou supporter, il va falloir choisir », « nous journalistes, ne nous considérons pas comme des collègues à eux », « indécent », « c’est une zone de presse pas une zone de supporters », « on ne peut pas leur retirer leur carte de presse », « si le foot devient toxique, ils sont les premiers responsables », ont balancé de nombreux suiveurs, journalistes pour beaucoup, et qui estiment que la presse napolitaine a dépassé les bornes dans les couloirs de San Siro par son manque d’objectivité et surtout de pondération.