En dehors des qualifications déjà bouclées de Manchester City et Liverpool, la première partie des huitièmes de finale a permis de confirmer un adage vieux comme le monde en Ligue des Champions. Les grands clubs ne tombent jamais dans le panneau face à des formations moins expérimentées, et le PSG comme Tottenham peuvent en témoigner. Qualifiée presque miraculeusement grâce à deux buts en trois minutes dans un match à sens unique en faveur des Anglais, la Juventus a avoué avoir puisé en partie sa force de la qualification du Real Madrid. Au match aller, Paris aurait du faire la différence, mais au final, c’est le double champion d’Europe en titre qui avait pris les devants. De quoi inspirer l’expérimenté Giorgio Chiellini, symbole d’une équipe souvent dominée et qui aurait pu voir rouge, mais qui passe au final.
« On a regardé Real-PSG au match aller. Le PSG dominait, méritait de gagner, mais à la fin du match, après le 3-1, on s'est dit que c'était l'Histoire qui avait gagné. C'est la Ligue des Champions. On a eu beaucoup de difficultés dans la première heure de jeu. Mais on a la force d'y avoir toujours cru. On a tout donné, on est une équipe. Il ne manque pas grand-chose à Tottenham pour remporter ce genre de match, il manque cette étincelle. Nous, on a l'expérience », a livré à Mediaset le défenseur italien, bien placé à 33 ans pour rappeler que la Ligue des Champions sourit toujours à ceux qui la connaissent la mieux.