Le président de l'UEFA a réagi aux propos d'İlkay Gündoğan qui avait critiqué la réforme de la Ligue des Champions.
L'annonce de la création d'une Super Ligue européenne a pendant quelques jours totalement éclipsé la réforme de la Ligue des Champions qui prendra effet en 2024. Depuis que le projet initié par Florentino Pérez a été officiellement mis en stand-by, les regards se sont donc naturellement tournés vers la nouvelle C1 qui se profile. İlkay Gündoğan a été l'un des premiers à contester la nouvelle formule de la compétition, se plaignant du nombre de matchs toujours plus démentiel et du peu de considération pour les joueurs. Dans un entretien accordé au Daily Mail, Aleksander Čeferin a répondu au joueur de Manchester City.
« Il peut toujours y avoir moins de matchs mais aussi les salaires des joueurs et des entraîneurs doivent s'adapter. Vous ne pouvez pas générer moins et gagner plus tout le temps. J'ai lu certaines personnes dire: 'Nous ne voulons pas plus de matchs.' Je suis d'accord avec ça, vraiment, si la Ligue des champions reste comme elle est, elle restera toujours comme la meilleure compétition du monde » a expliqué le président de l'UEFA.
La considération économique toujours au premier plan
Engagé dans un duel virulent avec Florentino Pérez depuis plusieurs jours, le boss de l'UEFA pourtant utilisé le même type d'arguments que son rival pour défendre la réforme de la Ligue des Champions : l'argent. « Nos réformes ont vu le jour parce que les clubs ont besoin d'aide pour faire face à la crise financière. Nous pouvons continuer comme actuellement mais les clubs cesseront leurs activités. Et à qui cela fait le plus mal? Leurs fans. Alors, même si je comprends ce que certaines personnes disent, je leur demande: 'Quelle est votre solution?' Nous pensons que les réformes que nous entreprenons présentent des avantages pour tout le monde. Mais nous avons été clairs que cette réforme n'est pas entièrement gravée dans le marbre, donc si ces gens ont de meilleures idées qui préservent l'avenir du football ainsi que les nôtres, je les écouterai » a conclu le Slovène. Fortement touchée par la crise économique liée au Covid-19, l'industrie du football s'apprête dans les prochaines années à entrer dans une nouvelle ère. Pour permettre aux clubs de survivre, à moins qu'il ne s'agisse simplement d'une justification utilisée par les instances pour faire accepter des mesures imaginées depuis un moment maintenant...