Comme un grand d’Europe, Bordeaux a fait le plus difficile au Pirée sans véritablement impressionner. Avec un but d’avance, les Girondins n’ont pas le droit de se prendre les pieds dans le tapis.
Une phase de poule parfaitement gérée avec 16 points sur 18, un 1/8e de finale aller négocié au plus efficace sur le terrain toujours difficile de l’Olympiakos : Bordeaux fait pour l’heure un sans faute dans cette prestigieuse compétition. Un parcours qui sera bien inutile s’il n’y a pas confirmation dès mercredi soir lors du match retour face aux Grecs. Une rencontre où Bordeaux sera attendu, les joueurs de Laurent Blanc n’ayant toujours pas produit de match référence en 2010. Mais pour l’heure, la qualification primera sur tout, assure un Alou Diarra de retour de blessure au bon moment.
« Je ne sais pas encore si je suis déjà revenu à mon meilleur niveau, mais peu importe. Je me sens bien, et le match face à l’Olympiakos va tous nous transcender. On veut passer, on veut finir le travail commencé à l’aller. Pour cela, nous devons retrouver l’état d’esprit et le jeu qui étaient les nôtres en 2009 », a expliqué l’ancien lyonnais, qui sait qu’il pourra toujours compter sur une défense solide – la meilleure de l’épreuve même - puisque les joueurs de Laurent Blanc n’ont encaissé que deux buts en 444 minutes de Ligue des Champions. Tant mieux, elle pourrait être sollicitée.
« Le fait d'avoir marqué à l'extérieur va, je le répète, les obliger à prendre des risques. A nous de faire en sorte d'être bien rigoureux, disciplinés et d'être bons défensivement. J'espère que mes joueurs auront retrouvé l'esprit de combativité qui leur a manqué depuis le début de l'année. En Champions League, cet esprit est paradoxalement toujours présent, ce qui explique les bons résultats que nous avons eus dans cette compétition. C'est un tournant important dans cette Champions League mais cela peut aller au-delà pour la fin de saison pour Bordeaux. Je pense que les joueurs retrouveront cet esprit de saison, sans cela Bordeaux aura des difficultés dans cette compétition mais aussi en cette fin de championnat », a bien fait comprendre Laurent Blanc, qui sait que la Ligue des Champions et la Ligue 1, deux compétitions bien distinctes, sont peut-être intimement liés en ce qui concerne la teneur de la suite de la saison de Bordeaux.