Dominé dans le jeu par le Zénith Saint-Pétersbourg, le Real Madrid n’en a pas moins décroché une précieuse victoire à l’extérieur (1-2), mardi.
Le Real ne voyage plus à vide
« Que ce soit à Turin ou à Saint-Pétersbourg, il faudra ramener une victoire à l’extérieur. » L’entraîneur allemand du Real Madrid, Bernd Schuster avait tracé le chemin à suivre à la veille du match face au Zénith-Saint-Pétersbourg. Bredouille à l’extérieur depuis 715 jours en Ligue des champions, la « Maison Blanche » a renoué avec le succès mardi dans l’ancienne capitale des tsars (1-2). Un résultat construit en première période, avec l’aide involontaire du défenseur du Zénith Hubocan, qui déviait dans son but un centre de van der Vaart destiné à son compatriote van Nistelrooy (0-1, 4e). Cette entrée en matière délicate ne décourageait pas les locaux, qui reprenaient le contrôle du jeu avec Arshavin, Zirianov, Pogrebniak et Danny. La recrue portugaise égalisait logiquement sur un caviar d’Arshavin (1-1, 25e). Déboussolé, le Real réagissait pourtant par l’intermédiaire du renard van Nistelrooy. Ce dernier profitait d’un mauvais dégagement de Puygrenier pour battre Malafeev d’un tir croisé (1-2, 32e).
Le Zénith méritait mieux
Les deux défenses souffraient le martyr à chaque offensive. Préféré à l’habituel capitaine Raul, Higuain ratait la balle du KO à un quart d’heure de la fin. De l’autre côté, Casillas multipliait les sauvetages devant les attaquants du Zénith, lesquels manquaient cruellement de réalisme. Dans les arrêts de jeu, Danny avait l’égalisation au bout du pied. Casillas semblait battu, mais Pepe déviait le cuir au-dessus de sa barre (92e). Le Real pouvait souffler : avec deux victoires en deux matchs, la formation merengue a parfaitement préparé le terrain avant la double confrontation face à la Juventus Turin. Quant au Zénith, il pourra nourrir des regrets pour son premier match de Ligue des champions à domicile.
Nicolas Soto