Barcelone, la touche finale

Le FC Barcelone a gagné son billet pour la finale de la Ligue des Champions en obtenant le match nul face au Real Madrid (1-1) ce mardi soir après avoir fait le plus difficile à l’aller. Dans un match ouvert, les Catalans n’auront que très peu tremblé.

Certainement conscient d’avoir quelque peu dépassé les bornes dans l’engagement et la provocation lors du match aller, le FC Barcelone et le Real Madrid se sont concentrés sur le football ce mardi soir. D’entrée de jeu, la rencontre était dès lors plus fluide, même si l’issue n’a rapidement fait aucun doute. Le club merengue tentait bien de presser haut, mais la précision catalane permettait à chaque fois de s’en sortir avec une relance propre. Pendant une demi-heure, le jeu était rythmé mais peu dangereux pour Casillas, qui voyait en revanche une vague blaugrana débarquer de manière impressionnante avant la pause. Messi en était bien sûr le principal investigateur, avec une frappe forçant la parade de Casillas (30e) puis de peu à côté malgré une situation idéale (32e). Ensuite, Villa, très en jambes sollicitait encore le gardien madrilène (34e) impeccable du poing sur la frappe enroulée de son compatriote.

A l’inverse de la première période, la seconde débutait par deux coups de théâtre. L’arbitre refusait un but à Higuain pour une faute au préalable de Cristiano Ronaldo, pourtant coupé dans son élan au moment de transmettre la balle de but avant de faire chuter Mascherano (47e). Sous une pluie battante, Barcelone maitrisait moins mais passait pourtant devant sur une passe lumineuse d’Iniesta qui trouvait Pedro dans l’intervalle. L’attaquant barcelonais trompait Casillas d’un tir précis (1-0, 54e). Le Real Madrid parvenait rapidement à relancer un semblant de suspense, avec une frappe de Di Maria sur le poteau. L’Argentin suivait son propre rebond et servait en retrait Marcelo pour l’égalisation (1-1, 64e). Mais il fallait encore marquer deux buts pour se qualifier, et c’en était trop pour des Madrilènes qui avaient passé le match à courir derrière le ballon, si bien que les Catalans se contentaient sans forcer de ce match nul qui les envoyait à Wembley pour y disputer la finale de la Ligue des Champions, 19 ans après leur premier succès dans cette épreuve, dans cette même enceinte londonienne.