A peine élu président du FC Barcelone, Joan Laporta s'est attaqué au Paris Saint-Germain, alors qu'il sera mercredi au Parc des Princes pour la rencontre retour de Ligue des champions.
Il n’y a pas eu match au Barça concernant l’élection à la présidence, Joan Laporta n’ayant eu aucun mal à balayer deux rivaux très ternes. A peine installé dans un fauteuil qu’il connaît bien, à savoir celui de boss du FC Barcelone, le Catalan a réservé ses premières flèches au Paris Saint-Germain, qui se dresse sur la route de son club mercredi en match retour des huitièmes de finale de la Ligue des champions. Quatre ans après la remontada, Joan Laporta a bien évidemment ressorti ce bon vieux souvenir, tout en lançant quelques missiles sur Leonardo et le Qatar, le dossier Lionel Messi étant un des dossiers chauds qu’il devra gérer très rapidement. La Pulga sur le départ en fin de saison pour le PSG…ou ailleurs, ce qui forcément l'agace.
A l'assaut du PSG et du Qatar
Dans sa première déclaration comme patron du FC Barcelone, Joan Laporta a donc fait vibrer la corde sensible des Socios en évoquant cette fameuse remontada qui agace le PSG. « Le Paris Saint-Germain a manqué de respect au Barça en parlant publiquement de Lionel Messi. Un joueur peut publiquement souhaiter la venue du meilleur joueur de l'histoire, mais pas un club. Leonardo s'est trompé et je pense qu'il le sait bien, car il connaît bien le football. Je suis certain que le PSG a bien compris le message, a lancé le nouveau patron du FC Barcelone, qui s’est ensuite lancé dans une critique récurrente, quels que soient les dirigeants du Barça. Direction Paris, pour voir si on remonte ! Le match à Paris mercredi en Ligue des champions sera mon premier en tant que président. J'adore notre nouvelle rivalité avec le PSG, même si nous avons deux modèles différents. Le Barça appartient à ses supporters, le PSG appartient à un émir qui met de l'argent à la fin de saison. » Reste que Joan Laporta va tout de même devoir trouver de quoi boucher un trou qui dépasse le milliard d’euros, un déficit que ses prédécesseurs ont creusé sans besoin de personne.