Le FC Porto n'a pas digéré l'élimination face à Arsenal ce mardi soir, et accuse gravement Mikel Arteta d'avoir dépassé les bornes en insultant son homologue portugais pendant le match.
C’était bouillant ce mardi soir à Londres dans le huitième de finale entre Arsenal et le FC Porto. Battus 1-0 à l’aller, les Gunners ont renversé la tendance avec une victoire sur le même score, puis une qualification aux tirs au but. Clément Turpin au sifflet, a plutôt bien géré un match très musclé, et a même averti les deux entraineurs sur les bancs de touche en raison d’un comportement contestataire et très énervé, que ce soit envers l’arbitre, les adversaires ou tout simplement l’autre entraineur. Sergio Conceição a pris Mikel Arteta à part après le coup de sifflet final en le sermonnant de près pendant une longue minute, pour lui dire sa façon de penser. Il a ensuite formulé ses griefs en conférence de presse pour accuser le coach espagnol d’Arsenal d’avoir insulté sa famille.
Arteta fait comme Guardiola, Conceiçao accuse
🔴⚪️ “No comment. Thanks very much”, this was the reply by Mikel Arteta when asked about Conceição’s strong accusations.
— Fabrizio Romano (@FabrizioRomano) March 13, 2024
Arsenal club sources have firmly denied any offensive or insulting sentence towards the Porto manager. pic.twitter.com/Tx2oTXHlB1
« Pendant le match, il s’est retourné vers le banc. Ça doit être un truc d’entraineur espagnol car Pep Guardiola a fait la même chose. Il a insulté ma famille en espagnol. A la fin du match je lui ai dit que les personnes qu’il avait insultées n’étaient plus là. Et je lui ai dit de se préoccuper de coacher son équipe parce qu’il y a beaucoup de qualités individuelles, et qu’il doit faire mieux », a livré le coach du FC Porto. De son côté, Arsenal s’est contenté de peu, niant tout propos inconvenant de la part de son entraineur. Ce dernier, invité à répondre aux accusations de l’ancien coach du FC Nantes, a lâché un « no comment » avant de s’esquiver de la salle de presse. De quoi démontrer l’énorme tension autour de ce match très serré, et qui ne s’est en tout cas pas déroulé dans la sérénité entre deux entraineurs très sanguins.