Mercredi soir, Arsenal aura le redoutable privilège de recevoir à l’Emirates Stadium le FC Barcelone, formation qui fait trembler toute l’Espagne et évidemment toute l’Europe. A la veille de ce match aller des huitièmes de finale de la Ligue des Champions, Arsène Wenger n’a pas voulu rouler des mécaniques, conscient que le Barça était une machine de guerre, capable de plier tout le monde, ce qui avait été le cas d’Arsenal l’an passé. Mais l’entraîneur français des Gunners sait aussi que la saison dernière l’Inter avait éjecté l’équipe de Pep Guardiola alors que les Catalans étaient grandissimes favoris.
« Bien sûr, Barcelone est la meilleure équipe du monde en ce moment, et j'espère qu'on dira après les deux matches qu'on a été meilleurs qu'eux. Nous avons les moyens et l'envie de prouver qu'on a fait un grand bond en avant depuis l'année dernière et qu'on est capables de rivaliser avec eux. Si nous les battons, nous avons de grandes chances d'aller au bout, estime Arsène Wenger, qui n’a pas oublié les déboires récents d’Arsenal face au Barça, même s’il ne veut rien changer dans son approche des matches. Barcelone a historiquement toujours eu une bonne équipe. En finale de Ligue des champions en 2006, nous avions été malchanceux. L'année dernière, j'ai dit après le 4-1 qu'on avait perdu contre la meilleure équipe. Mais ce n'est pas une question d'histoire, il s'agit d'être bon le jour J. On va être fidèles à notre philosophie de possession de balle, et si on y arrive on a de bonnes chances de gagner. L'année dernière, le principal fait s'était produit lors de la première période du match aller : on était spectateurs, inhibés. Cette année, notre équipe est complètement différente. Si on regarde le début de saison, personne ne prédisait qu'on serait là où on est. C'est une bonne occasion de montrer qu'on peut être plus fort que les prévisions.»