Arsenal et le Bayern, c’est beau!

Arsenal et le Bayern, c’est beau!

Photo Icon Sport

Emmené par un grand Arshavin, Arsenal a balayé Porto (5-0). Le Bayern a gagné son billet pour les quarts de finale au terme d’un match fou à Florence (défaite 3-2).

Dos au mur en raison de sa drôle de défaite du match aller (2-1), Arsenal s’est retrouvé dans une situation habituelle. L’équipe d’Arsène Wenger, qui domine la plupart de ses matchs sans jamais parvenir à concrétiser dans les grands rendez-vous, a cette fois-ci allié la manière au résultat. Rapidement, les Londoniens prenaient d’assaut la cage de Porto pour trouver l’ouverture par Bendtner. Sur une ouverture précise de Nasri, Arshavin s’enfonçait plein axe avant d’être contré au dernier moment, mais le ballon revenait sur l’attaquant danois qui était le plus prompt à réagir pour tacler le cuir dans le but (1-0, 10e). Ce premier but ne crispait pas les Gunners, qui tentaient de se mettre à l’abri. De tous les bons coups, Arshavin offrait sur un plateau le deuxième but à Bendtner après avoir fixé toute la défense en débordant dans un mouchoir de poche (2-0, 25e). Les réactions de Porto étaient bien timides et la formation anglaise était plus proche du 3-0 qu’autre chose.

 

En seconde période, Porto revenait avec de meilleures intentions et passait tout près de réduire le score. Mais Nasri, qui venait de sauver un ballon sur sa ligne quelques minutes plus tôt, emmenait Arsenal vers les quarts d’une frappe en force qui faisait poteau rentrant après un petit festival sur l'aile (3-0, 63e). Dans la foulée, un Arshavin très en jambes récupérait le ballon dans son camp, remontait tout le terrain pour servir Eboué, qui dribblait Helton pour marquer (4-0, 65e). La messe était dite et le dernier pénalty de Bendtner, qui s'offrait ainsi un triplé, n'y changeait rien. Pour Porto, les terrains de Londres, où ils n’ont jamais gagné, sont toujours maudits.



A Florence, le public du Stade Artémio-Franchi était encore plus remonté que d’habitude. Malgré le froid et le vent violent, les tifosi des bords de l’Arno avaient encore en travers de la gorge de le but hors-jeu de Klose qui avait donné la victoire au Bayern à l’aller (2-1). Alors d’entrée de jeu, avec le vent dans le dos, la Viola poussait une défense bavaroise loin d’être rassurante avec un côté gauche Badstuber-Alaba peu en verve. Le but libérateur intervenait pourtant sur une frappe lointaine de Marchionni repoussée par Butt, et sur laquelle Vargas ne laissait aucune chance à la reprise (1-0, 25e). Le face à face manqué par Robben dans les minutes suivantes (35e) laissait toutefois de l’espoir pour la seconde période aux Bavarois.



Une deuxième période complètement folle qui débutait avec un but de Jovetic, servi de manière incroyable par Gilardino, qui déviait dans son dos un centre puissant pour offrir un but tout cuit au Monténégrin (2-0, 54e). Le Bayern ne perdait pas son légendaire sang-froid, et sur une accélération de Ribéry qui monopolisait trois joueurs sur la gauche, le Français parvenait à centrer en retrait à Van Bommel, dont la frappe précise de l’intérieur du pied trompait Frey des 20 mètres (2-1, 60e). La joie était de courte durée puisque Jovetic, sur une nouvelle remise de Gilardino, écartait Van Buyten pour conclure devant Butt (3-1, 64e). La Fiorentina n’allait être virtuellement qualifiée que quelques secondes, le temps pour Robben de rentrer sur son pied gauche et d’allumer une frappe rectiligne en pleine lucarne des 25 mètres (3-2, 65e). Avec le vent de face et ce but très difficile à digérer moralement, les Florentins peinaient à réagir, et devaient laisser le Bayern continuer sa route au terme d’un match où ils auront néanmoins tout tenté.