Le match entre le PSG et Anderlecht, mardi soir au Parc des Princes, semblait joué d’avance, seule la lourdeur du score semblant incertaine. Mais au final, Paris a rendu sa copie la plus pâle depuis longtemps face à une équipe belge qui n’a pas été loin de réaliser l’exploit au Parc des Princes. Au moment de faire le bilan de ce nul, Laurent Blanc n’y voyait pas que du négatif, estimant même que cela pouvait montrer à ses joueurs et aux observateurs que rien n’était gagné d’avance.
« C’est une bonne piqûre de rappel, je trouve. Mais les joueurs se sont investis et ils sont d'ailleurs très fatigués. Avant le match, nous, le staff, on dit qu'il faut le gagner et que ce n'est pas facile. Mais il y a un environnement qui parle de combien de buts on va marquer. Si après 20 minutes, il y a 2-0 pour Paris, il n'y a rien à dire, mais après le but encaissé, si on ne marque pas très vite, je pense qu'on peut perdre ce match (…) Lundi, j'ai dit en conférence de presse que c'était le match le plus important de la poule et vous aviez tous un sourire en coin. Il faut se méfier de ça aussi. On gagne sur le terrain, pas avant. Si on écoute tout ce qu'on dit sur le PSG, son milieu, son jeu, son entraîneur, il n'y a qu'à rentrer sur le terrain et c'est gagné. Mais les équipes en face, qu'est-ce qu'elles font ? », a fait remarquer l’entraîneur du PSG, qui sait bien que l’armada parisienne est attendue partout et se doit donc d’évoluer en permanence à son meilleur niveau.