Dans une semaine, le PSG sera enfin fixé sur les sanctions prononcées par l’UEFA à son encontre dans le cadre du fair-play financier.
Mais le club de la capitale est déjà fortement pénalisé, puisque, contrairement à d’autres clubs surveillés ou pas, il ne sait toujours pas ce qu’il peut faire ou ne pas faire cet été, alors que le mercato a déjà bien commencé pour les autres formations européennes. Une situation qui énerverait sacrément les dirigeants parisiens, convaincus que l’UEFA ne va pas vraiment faire de cadeaux et limiter à nouveau le recrutement et la future masse salariale du club. Ce mardi, l’instance européenne a reçu un premier coup de semonce, avec une décision favorable aux plaignants (des avocats spécialisés suivis par des associations de supporters du PSG et de City notamment) à l’encontre du fair-play financier, dans le cadre du respect de la libre concurrence au sein de l’Union Européenne.
La peur de l'esclandre
L’appel suspensif de l’UEFA permettra d’appliquer la deuxième phase du fair-play financier comme c’était prévu, mais la pression monte sur ce sujet qui pourrait aussi voir des clubs entrer directement dans la danse. Pour le moment, la seule chose qui empêche le PSG d’attaquer frontalement l’instance du football européen, c’est bien évidemment de devenir la tête de gondole de la fronde, et possiblement d’en payer les pots cassés pendant le bras de fer, qui pourrait durer plusieurs mois. Pour un club qui clame haut et fort son grand rêve de gagner la Ligue des Champions, mais aussi son souhait de faire l’unanimité avec son projet sans multiplier les vagues, une énorme bataille juridique avec l’UEFA ferait en effet très mauvais genre.