Entraineur de Montpellier, René Girard découvre cette saison la Ligue des Champions. Et pour son premier match à l’extérieur, le technicien héraultais a pété un plomb dans la chaude ambiance de Gelsenkirchen. Comme d’habitude, l’entraineur des champions de France s’en est pris à son homologue adverse pendant le match, mais lorsque Souleymane Camara a égalisé, Girard a poussé le bouchon plus loin que d’habitude en adressant un doigt d’honneur au banc de Schalke 04. Une attitude peu glorieuse que l’intéressé a tenté de justifier au micro de RTL.
« Je n’étais pas très content de l’arbitrage du début de match. Il (Huub Stevens) est venu me chahuter un petit peu, c’est vrai qu’à la fin du match j’ai eu un geste un petit peu déplacé, il est venu tellement naturellement que je n’ai pas pu me retenir, j’étais dans un contexte particulier, d’euphorie, un petit "chamaillage" qui arrive souvent sur les bancs de touche (…). Je crois qu’il faut aussi un peu calmer le jeu : il y a des choses qui méritent d’être sanctionnées et puis il y a des choses qui sont insignifiantes. C’est vrai que c’est un geste qui ne doit pas se faire, je suis le premier à le regretter, mais il est parti instinctivement, il y a des paroles, des choses qu’on ne voit pas, et qui étaient peut-être plus durs à avaler, mais c’est comme, je n’avais qu’à bien me tenir… », a expliqué l’entraineur montpelliérain, coutumier des prises de becs avec les arbitres, les dirigeants ou même les joueurs adverses en championnat de France, et qui n’a visiblement pas changé avec le passage en Ligue des Champions.