Le Barça un peu mauvais perdant sur les bords

La théorie de l’équipe en fin de cycle prend de l’ampleur en Espagne avec l’élimination du club catalan par l’Atlético Madrid ce mercredi. Les joueurs de Tata Martino n’ont jamais semblé en mesure d’imposer leur jeu face aux Matelassiers, qui avaient tenu la baraque 1-1 à l’aller, et se sont imposés logiquement 1-0 au retour à Vicente Calderon. Toutefois, la pilule est difficile à digérer pour Barcelone, habitué à fréquenter au moins le dernier carré de la Ligue des Champions ces dernières années. Pour Daniel Alves, très remonté en fin de rencontre, on n’a pas hésité à remettre en cause la hauteur de la pelouse pour expliquer le jeu moins délié qu’habituellement de son équipe. 

« C’est un soir de tristesse. Je suis très déçu car l’Atlético a bien réussi son coup. Ils avaient mis tous les avantages en leur faveur, comme cette pelouse haute et très sèche, qui a énormément ralenti le jeu. Ce fut plus facile pour eux de réaliser ce qu’ils avaient prévu dans ces conditions. C’est à dire nous empêcher de jouer, défendre tous les ballons et miser sur les contre-attaques. C’est leur manière de faire et elle fonctionne », a expliqué le latéral brésilien, qui sait qu’au Camp Nou, avec un terrain à l’herbe à ras et copieusement arrosé, le Barça joue également avec toutes les armes de son côté depuis des décennies.