Impliqué dans les trois buts du FC Barcelone mercredi en Ligue des champions (3-1), Thiago Silva est encore loin de son meilleur niveau, celui d’avant la Coupe du monde 2014. Et pour expliquer cette méforme, le Brésilien a tendance à se trouver des circonstances atténuantes comme ses blessures où le fait qu’il n’ait pas eu de vacances cet été. Pas de quoi effacer son image de « pleurnichard » (son surnom au Brésil) qu’il affiche un peu trop souvent au goût de Jean-Michel Larqué.
« On sait pertinemment que ce garçon-là a quand même des problèmes sur le plan mental. Si pleurer sur son passé est son fonds de commerce, ça ne peut pas marcher, a critiqué le journaliste sur RMC. A un moment ou à un autre, un footballeur ne rêve que d’une chose quand ça s’est mal passé le dimanche, c’est de rejouer très rapidement pour oublier. Lui on a l’impression qu’il ressasse sans cesse cette chose-là », a-t-il ajouté en référence au Mondial brésilien qui a tant affecté Thiago Silva.