A la bataille avec le Portugal et la Russie pour les places de 5 à 7 à l’indice UEFA, la France est bien en train de reculer sur l’échiquier européen chaque saison.
Outre le PSG, mais aussi le très bon parcours de Monaco la saison passée, les autres clubs tricolores sont souvent à la ramasse, y compris contre des « petites » équipes. Cette semaine, Lyon a perdu face à La Gantoise, et Monaco s’est inclinée, également à domicile contre Anderlecht. Pour Pierre Ménès, il faudrait peut-être se rendre à l’évidence.
« Une nouvelle fois, les joueurs de la Principauté n’ont pas réussi à marquer le moindre but sur leur pelouse. S’ils ont tenté des choses et se sont montrés plus offensifs qu’à l’accoutumée, ils ont failli sur ce qui faisait leur force la saison passée : le réalisme. Il faut dire qu’avec Traoré et Carrillo, deux attaquants incapables de cadrer une frappe, c’est compliqué de marquer. Désormais, les Monégasques sont condamnés à un petit exploit sur la pelouse de Tottenham lors de la dernière journée pour se qualifier. Surtout, alors qu’on a beaucoup parlé des clubs portugais et russes ces dernières saisons, va-t-on bientôt devoir penser que nous sommes inférieurs à nos voisins belges ? Au vu de cette semaine, c’est une triste réalité », a expliqué le consultant de Canal+, très pessimiste en ce qui concerne la suite des choses pour les clubs français.
« Si certains vont donc se réjouir un peu vite des qualifications ou billets potentiels pour le tour suivant de nos chers représentants, les autres pleureront la dégradation d’un football français qui nous déçoit un peu plus chaque année. Il ne vous reste plus qu’à choisir votre camp », a conclu Pierre Ménès, pour qui, en dehors du PSG, les raisons de se réjouir sont tout de même extrêmement rares.