C’est une nouvelle fois privé de plusieurs cadres que l’OM va jouer une grande partie de son avenir européen, ce jeudi face à Fenerbahçe. A l’image du championnat, les joueurs marseillais étaient bien partis dans cette compétition, avant de nettement baisser de pied. Une défaite serait probablement synonyme d’élimination, et Elie Baup va devoir en plus se priver de Nicolas N’Koulou, Mathieu Valbuen ou bien sûr Loïc Rémy et André-Pierre Gignac. Une situation délicate à l’heure où l’OM ne gagne plus, mais doit pourtant le faire dans cette Europa League. Car si cette compétition n’est pas une priorité, l’entraineur olympien souhaite voir ce que son équipe a dans le ventre, et n’a pas non plus envie de se rendre compte que tout le travail effectué depuis le mois d'août et les deux tours préliminaires, est déjà anéanti.
« On est entré dans cette compétition en faisant un bon match en Turquie et en revenant au score. Cela s’est un peu compliqué contre Mönchengladbach. L’Europa League est une belle compétition. Il y a une gestion globale du groupe. C’est quelque chose d’important pour nous. On n’a pas fait deux tours préliminaires en août pour laisser tomber en poule. L’idée est d’être encore là sur la deuxième partie de saison. On n’est pas là pour baisser les bras. C’est facile quand on gagne et parfois c’est moins facile. Il faut affronter de manière collective l’adversité. Il faut rester uni, ne pas montrer quelqu’un du doigt. Il faut avancer avec de la cohérence sur tout ce que l’on peut faire ensemble », a demandé un Elie Baup qui souhaite surtout voir son équipe retrouver le chemin de la victoire au Vélodrome, ce qui commence à dater puisque cela remonte au 4 octobre dernier.
