Manque d’expérience ? Erreur tactique ? Rendements individuels insuffisants ? Chacun a ses arguments pour expliquer l’élimination du PSG en quart de finale de la Ligue des champions contre Chelsea. Mais à écouter les joueurs parisiens, c’est la thèse du manque de profondeur de banc qui semble mise en avant, comme l’a souligné Thiago Motta. Et l’intention de recruter d’autres grands joueurs prouve que la direction du club a le même raisonnement. De son côté, l’ancien Parisien Pierre Ducrocq constate aussi les manques du PSG de manière assez floue.
« C’est une grosse cylindrée, mais c’est fort de réaliser ce qu’on attendait. Ça aurait pu être mieux avec la Ligue des champions, mais il manque encore quelque chose pour y arriver, a analysé le consultant sur France 3 Île-de-France. Mais partout où on attendait qu’ils soient les meilleurs, ils l’ont été. Il y a une grosse exigence autour du club. Il faut les compétences suffisantes. En Ligue des champions, pour arriver dans le top 4, il manque quelque chose. Mais le club est jeune. Marco Verratti ? Je l’adore, mais il a une problématique : il en fait un peu trop. Ça lui a coûté cher, c’est pour ça que Laurent Blanc a fait tourner avec Yohan Cabaye. Il garde trop le ballon. C’est joli à voir quand ça marche, mais il prend beaucoup de risques. A son poste, il doit jouer simple et avec fluidité. Dans les gros matchs, il n’était pas encore au niveau. Laurent Blanc ? Il avait un groupe difficile à gérer, il était très attendu, et il fait une très bonne saison, comme Ranieri. Laurent a profité du travail d’Ancelotti, et a su imprimer sa touche, par la différence de jeu sur le terrain, et par sa gestion, différente, qui a marché. Il a géré des cas difficiles, comme Cavani. Pendant les matchs, il s’est rarement trompé. Le match contre Montpellier ? Il n’y a plus aucun enjeu pour les deux équipes. Les joueurs vont essayer de se faire plaisir. »