Dans un match très rythmé, le PSG s’est imposé 2-1 face à Chelsea en 1/8e de finale aller de la Ligue des Champions. Paris s’est procuré beaucoup d’occasions en développant un jeu léché, même si les Blues sont très loin d’avoir dit leur dernier mot.
Après une si longue attente, le PSG débutait les choses sérieuses en Ligue des Champions avec une énorme envie, et cela se voyait sur le terrain avec un pressing constant et une justesse technique qui étouffaient totalement Chelsea. Les situations dangereuses se multipliaient mais les Blues tenaient bon. Au point même de se créer la meilleure occasion, puisque Diego Costa plaçait sa tête sur un centre et semblait devoir marquer, Trapp sortait une manchette salvatrice pour détourner le ballon sur la barre (23e). Paris avait eu chaud et les débats s’équilibraient. La fin de première période devenait folle. Sur une percée dont il a le secret, Lucas provoquait un coup-franc plein axe qu’Ibrahimovic transformait en but, grâce notamment à la déviation d’Obi Mikel dans le mur (1-0, 39e). Mais le PSG n’avait pas le temps de savourer, que le Nigérian égalisait sur corner, poussant le ballon au fond au cœur de la surface après une déviation au premier poteau (1-1, 45e). A la pause, les Parisiens n’étaient clairement pas payés.
A la reprise, le match s’emballait à nouveau avec des occasions dans les deux camps, mais Trapp et Courtois étaient vigilants, le Belge s’imposant notamment devant Ibrahimovic (53e) et Lucas (61e), tandis qu’Ivanovic sauvait littéralement son camp sur une reprise à bout portant de Matuidi (64e). Et au moment où Paris piochait un peu, l’entrée de Cavani redonnait un coup de fouet, puisque l’Uruguayen, à la réception d’une merveille d’ouverture de Di Maria, trompait Courtois d’un tir à ras de terre en angle fermé (2-1, 78e). Le Parc était soulagé, et aurait pu être délivré sans un nouveau réflexe salvateur de Courtois, qui détournait une reprise de près d’Ibrahimovic sur un centre parfait de Pastore (91e). Le score en restait là pour ce match, dont le retour s’annonce passionnant s’il est aussi ouvert que l’aller.