Avec d'ici quelques jours les grands débuts de la Ligue des champions et de l'Europa League, il est écrit d'avance que cela va ronfler très fort sur les réseaux sociaux lorsqu'une énorme majorité des amateurs de football vont constater qu'ils ne pourront pas regarder les matches de leurs équipes préférées. Car c'est cette saison que débute le contrat entre l'UEFA et RMC, les abonnés à BeInSports et Canal+ n'ayant plus que leurs yeux pour pleurer...ou accepter de payer 19 euros en plus par mois pour recevoir les chaînes de RMC via une application sur téléphone ou autres dispositifs. Mais inutile de chercher, ni Canal, ni Free, ni Orange, ni Bouygues Telecom ne diffuseront les chaînes concernées pour le début de la campagne européenne.
Et ce samedi, dans L'Equipe, le grand patron du groupe SFR-RMC admet que si un accord est possible, il n'est pas encore acté avec les trois opérateurs. « Nous menons des discussions confidentielles avec tous les opérateurs. J’espère qu’on aboutira à un accord avec certains dans les semaines qui viennent. Mais aujourd’hui, nous sommes satisfaits de notre modèle basé sur SFR et notre offre OTT. Le changement de comportement des téléspectateurs est extrêmement rapide. L’offre numérique marginale il y a encore deux ans, est aujourd’hui au coeur du marché avec des acteurs comme Netflix et Amazon Prime Video. Même seule, notre offre est viable pour le futur, j’en suis convaincu », affirme Alain Weill, qui précise que plusieurs centaines de milliers d’abonnés sont arrivés, notamment en août et que la rentabilité devrait être au rendez-vous dans trois ou quatre ans. Après, on voit mal comment Canal+, Free, Orange et Bouygues pourraient attendre que plusieurs matches soient joués avant de dire oui à RMC. A moins que ce dernier se montre subitement moins gourmand...