Vainqueur 2-1 à l’aller face à Kayserispor, le PSG devrait composter son billet pour la phase de poule. L’inverse tiendrait de la faute professionnelle.
Sans Giuly ni Maké
Vainqueur de feue la Coupe des vainqueurs de Coupe en 1996, ancien demi-finaliste de la Ligue des champions, le PSG aime l’Europe. Celle-ci ne lui a pas toujours rendu, comme en attestent les épisodes impliquant des équipes orientales comme le Maccabi Haïfa ou, plus près de nous, l'Hapoël Tel-Aviv. Les Turcs de Kayserispor s’engouffreront-ils dans la brèche creusée par les deux dernières défaites parisiennes en championnat ? Paul Le Guen n’ose le penser, mais affiche sa prudence légendaire. « Il faudra être extrêmement vigilants, car une élimination constituerait une grosse déception. Nous n’avons pas énormément de marge de manœuvre. Nous pouvons redevenir performants en réunissant toutes les énergies, même si je regrette de ne pas pouvoir compter sur tout le monde en raison des blessures », explique le coach breton, privé de ses deux recrues phares de l’intersaison, Ludovic Giuly et Claude Makélélé.
La qualification sinon rien
Sans les deux ex-internationaux, Paris se doit pourtant de se qualifier face à des Turcs qui n’avaient pas montré grand-chose à l’aller. Une élimination achèverait de replonger le public du Parc des Princes, contrarié par la défaite face au promu grenoblois samedi dernier, dans la morosité des deux dernières saisons. « L’objectif du club demeure d’atteindre la phase de groupes et je pense que pour nos supporters, il est plaisant de retrouver l’Europe. Et puis il y a une logique à respecter puisque nous avons accroché l’UEFA en remportant la saison dernière la Coupe de la Ligue. Il convient maintenant de respecter cette compétition », assure Le Guen.
Nicolas Soto