Le club anglais a une nouvelle fois remonté un handicap de deux buts en dominant Hambourg 2-1 après avoir concédé l’ouverture du score. Fulham disputera sa première finale européenne… à Hambourg, face à l'Atlético Madrid, qui a sorti Liverpool.
Le PSV Eindhoven, le Benfica Lisbonne, l’Olympique de Marseille, la Juventus Turin, l’AS Roma, Anderlecht, Villarreal, Valence, l’Ajax Amsterdam ou Everton, quelques grands noms européens étaient de sortie pour cette première édition de l’Europa League à l’attaque des 16e de finale. Mais c’est finalement un inconnu au bataillon ou presque qui sera en finale de l’Europa League. Une nouvelle fois, comme la saison dernière, Hambourg en a été la victime. Pire encore pour le HSV, puisque la finale allait se dérouler dans son stade, et que les joueurs allemands pensaient bien avoir fait le plus dur avec la magnifique ouverture du score de Petric sur un coup-franc précis et puissant des 25 mètres (22e).
Avec le 0-0 du match aller, il fallait désormais deux buts aux Cottagers pour atteindre la finale, ce qui semblait être impossible avec la sortie sur blessure de la seule star de l’équipe, l’Anglais Bobby Zamora. Mais c’était sans compter sur les ressources mentales inépuisables de l’équipe de l’ouest de Londres, qui avait déjà remonté quatre buts de retard à la Juventus en 1/8e de finale. Grâce à un festival technique aérien de Davies dans la surface de réparation de Hambourg, Fulham égalisait de manière inespérée (69e). La déferlante anglaise était récompensée quelques minutes plus tard avec une reprise à bout portant de Gera sur corner (76e). Le dernier quart d’heure était allemand, mais Fulham tenait bon sa première finale européenne.
De son côté, Liverpool, battu 1-0 à l’aller, a longtemps cru comme d’habitude pouvoir renverser tranquillement la vapeur dans son antre d’Anfield. Un but d’Aquilani dans le temps réglementaire, puis un autre de Benayoun en prolongation semblaient emmener les Reds vers la finale prévue. Mais, complètement oublié par la défense, Forlan profitait d’un service de l’ancien gunner Reyes pour réduire le score et mettre Liverpool dos au mur. Incapable de marquer un dernier but, la formation de Rafael Benitez laissait l’Atlético Madrid se qualifier pour une finale particulièrement inattendue.