Tirage difficile pour les clubs français qui étaient pourtant tous têtes de série. Fenerbahçe et M’Gladbach pour l’OM, Newcastle, Funchal et Bruges pour Bordeaux, tandis que Lyon aura surtout Bilbao face à lui.
Têtes de série en raison de leurs récentes réussites européennes, mais aussi de leur régularité à ce niveau, les trois clubs français engagés en Europa League ont évité le pire, mais seul Lyon peut entrevoir la suite de la compétition assez sereinement. La palme revient à Marseille, qui héritera de Fenerbahçe, un gros morceau tout de même qui a manqué d’un cheveu la qualification en Ligue des Champions face au Spartak Moscou, et qui compte notamment Moussa Sow dans ses rangs. Mönchengladbach, surprise du dernier championnat d’Allemagne et battu par Kiev en barrage de la Ligue des Champions, sera aussi un adversaire redoutable pour l’OM, qui pourrait difficilement se permettre de faire tourner son effectif, en dehors des rencontres plus abordables face à AE Limassol.
Bordeaux s’est fait des frayeurs face à l’Etoile Rouge de Belgrade pour aller en Europa League, et continuera d’avoir des belles affiches. Le FC Bruges mais surtout le Newcastle d’Hatem Ben Arfa et de Gabriel Obertan, ancien de la maison girondine. Et le quatrième élément n’est pas réellement un faire valoir, puisqu’il s’agit du Maritimo Funchal, cinquième du championnat portugais la saison passée. Un groupe très équilibré où les deux premières places vaudront de l’or.
Lyon a hérité d’un groupe beaucoup plus à sa portée. Les Lyonnais retrouveront l’Athletic Bilbao, qu’ils ont joué en préparation et qui sont quand même les finalistes en titre de la compétition, même s’ils ont perdu quelques éléments clés cet été. Le Sparta Prague arrive ensuite. Le club tchèque n’est plus dominateur dans son pays, et est désormais clairement un second couteau européen, tandis qu’un nouveau venu complète le groupe, le club israélien de Shmona.