Strasbourg éliminé dès les barrages, Marseille et Monaco absents de la scène européenne cette saison, les espoirs des clubs français en Europa League reposent sur Saint-Etienne ou Rennes.
Si les deux formations ont démontré par le passé qu’elles étaient capables de passer les poules, c’est très loin d’être gagné pour cette saison. Un point en deux matchs, voilà le bilan famélique pour l’ASSE et le Stade Rennais. En plus de cela, les Verts doivent gérer une situation délicate dans les coulisses, avec l’arrivée de Claude Puel à la place de Ghislain Printant, qui fait comme si de rien n’était.
« Cette campagne de Ligue Europa s’annonce bien compliquée pour nos deux représentants. Saint-Etienne, qui recevait Wolfsburg à Geoffroy-Guichard, n’a pu faire mieux que match nul face à une équipe allemande pourtant peu dangereuse. Hors terrain, car il faut bien en dire un mot, la situation devient vraiment ubuesque et semble gérée n’importe comment par les dirigeants. Et surtout de façon totalement inhumaine vis-à-vis de l’entraîneur en place. Ghislain Printant qui a annoncé qu’il serait demain matin à l’entraînement avec ses joueurs… Le fait que l’ancien adjoint de Gasset soit un homme bien n’est même pas le débat, je ne peux juste pas supporter qu’on traite un homme comme ça. Personne ne lui dit rien, c’est abject. Et c’est une nouvelle preuve que ce club est géré à la va-comme-je-te-pousse… », a pesté Pierre Ménès, pas plus enthousiaste pour le Stade Rennais.
Milinkovic-Savic trop fort pour Rennes
« Dans la foulée, le Stade Rennais a perdu au Stadio Olimpico un match qu’il aurait presque pu gagner. Seulement, les Bretons ont dû faire face à deux équipes de la Lazio. L’une, décevante et inoffensive jusqu’à l’heure de jeu. Et l’autre, transfigurée lors de la dernière demi-heure. La différence ? L’entrée de Milinkovic-Savic, joueur de classe mondiale que tant de clubs ont essayé de recruter lors du dernier mercato. On a vu pourquoi sur ce match. Dix minutes après son entrée, l’international serbe égalisait. Et encore dix minutes plus tard, c’est lui qui servait Immobile d’un centre parfait pour le second but romain », a reconnu le consultant de Canal+, constatant que la campagne européenne pourrait être délicate, et surtout terminée dès le mois de décembre si les choses ne s’arrangent pas.