L’assistance vidéo à l’arbitrage étant désormais installée partout en Ligue 1 et en Ligue des Champions dès le premier tour, les matchs d’Europa League ont remis au goût du jour l’arbitrage à l’ancienne. Et cela n’a pas été une réussite dans la rencontre entre Rennes et le Celtic, où l’arbitre a été totalement dépassé et a pris de nombreuses mauvaises décisions. Des pénaltys oubliés des deux côtés, des agressions sans sanction, le directeur de jeu a manqué son match, et n’a pas pu se rattraper avec l’outil technologique. Une donne que Pierre Ménès a tenu à prendre en compte, à l’heure où tout le monde se plaint de la VAR.
« Et malheureusement la star de match a été cet arbitre espagnol, grotesque du début à la fin. Avec tout ce qu’on met dans la tête de la VAR en ce moment, on s’aperçoit finalement que sans la VAR, ce n’est pas mieux, loin de là. Alors bien sûr, il a accordé deux penalties évidents, pour une faute sur Niang côté rennais, et une faute de Da Silva pour le Celtic. Mais il aurait dû en siffler deux autres, tout aussi évidents, pour une faute de Gnagnon sur Christie et surtout pour l’attentat perpétré sur Traoré, qui aurait pu être gravement blessé. Et il a fallu un deuxième attentat de Bayo pour qu’il daigne enfin lui mettre un rouge - il avait pourtant laissé jouer au départ - alors que le coup de coude qui avait envoyé Da Silva sur la civière quelques minutes plus tôt méritait à lui seul l’expulsion. J’avais été très déçu par l’arbitrage lors des tours préliminaires joués par Strasbourg, notamment à Francfort. Je n’ai pas été rassuré hier soir », a pesté le consultant de Canal+, pour qui aucun modèle n’est parfait, même si la VAR réduit tout de même les erreurs d’arbitrage. Mais pas forcément les polémiques…