Henri Bedimo faisait face à la presse ce mardi, tout en ayant l'honnêteté d'avouer qu'il ne savait pas s'il jouerait mercredi soir à Gerland contre le Zénith Saint-Pétersbourg. Mais, avant ce rendez-vous déterminant pour l'avenir de l'Olympique Lyonnais en Ligue des champions, le défenseur a été très franc, ne voulant pas faire croire que tout était rose à l'OL.
« Oui, c’est le match de la dernière chance. Le nombre de points qu’on a est insuffisant pour passer. C’est un match à élimination directe pour nous. On s’est mis tous seuls dans cette situation. Nous sommes conscients de ce qu’il faut faire. On a l’habitude de jouer des matchs de Coupe en France. Si ça ne passe pas mercredi, ça sera pratiquement un adieu à la Ligue des Champions (…) Entre le match aller et celui de mercredi, il n’y a pas eu deux mois. Dire qu’on sera à la hauteur de l’événement, c’est un peu prétentieux. On sait ce qu’il ne faudra pas répéter, notamment les erreurs au Zénith. Nos résultats en championnat doivent nous apporter de la sérénité. La semaine a été plus cool. On s’est penchés sur ce qu’il fallait corriger. On va avoir en face de nous une grosse équipe. On va s’attacher à être solide et à jouer le même football tous ensemble. On attend tous le meilleur de chacun d’entre nous et de faire un peu plus que d’habitude. Il faut se surpasser. Si on est au niveau qu’on a en championnat, ça ne passera pas », a très clairement expliqué Henri Bedimo, conscient que si Lyon peut faire illusion en Ligue 1, comme samedi dernier à Troyes, cela ne sera pas du tout suffisant face à une formation russe qui a de solides arguments. Henri Bedimo a profité de cette conférence de presse pour indiquer qu'il ne souhaitait pas s'exprimer en ce moment sur sa situation personnelle à l'OL, mais qu'il le ferait au bon moment.