Avant le match entre Arsenal et le FC Barcelone, ce mardi à l’Emirates, rares sont ceux qui pensent que le club londonien a réellement une chance de passer sur deux matchs face à l’ogre catalan.
Ancien joueur des deux équipes, Thierry Henry a remué le couteau dans la plaie en annonçant, sans grande surprise, que le champion d’Europe allait passer cet écueil sans trop de souci. Inutile de dire qu’Arsène Wenger, qui adore beaucoup moins Thierry Henry depuis que ce dernier est passé consultant, n’a pas manqué l’occasion de reprendre son compatriote de volée par une petite phrase acerbe dont il a le secret. L’occasion surtout pour le manager d’Arsenal qu’il se devait de croire en l’exploit.
« Je ne pense pas qu’il faille être un super-philosophe pour le savoir. Personnellement, je pense qu’on va passer mais je sais que cela va à l’encontre de tous les pronostics… C’est la troisième fois que l’on se croise dans un tour d’élimination directe depuis notre finale en 2006 (après 2009-10 et 2010-11). A cette époque, Messi était blessé et Iniesta remplaçant. Quand vous voyez comment ils ont évolué, depuis ! Aucune équipe n’est parfaite, mais c’est vrai que ce Barcelone n’en est pas loin », a reconnu un Arsène Wenger qui n’a pas besoin de regarder les bookmakers pour savoir a très peu de chances d’atteindre un dernier carré de Ligue des Champions qui le fuit depuis 2008-09.