Alors que l'Atlético Madrid menait 0-1 sur la pelouse du FC Barcelone mardi, le buteur Fernando Torres a reçu un deuxième avertissement synonyme d'expulsion dès la 36e minute.
Un carton rouge largement contesté par les coéquipiers de Filipe Luis, finalement battus 2-1 dans ce quart de finale aller de la Ligue des Champions. « Je ne sais pas quel match est-ce que l'arbitre a vu. C'est lamentable », a lâché le latéral gauche qui avait déjà critiqué l'arbitrage après son expulsion contre le Barça en Liga (2-1 pour les Blaugrana, 22e journée). Cette fois, c'en est trop pour le Brésilien, lequel estime que le club catalan bénéficie d'une aide extérieure.
« J'ai déjà fait des déclarations fortes sur Messi en championnat, mais je crois que le Barça est protégé. On voit qu'ils ont beaucoup d'influence, a dénoncé l'ancien joueur de Chelsea. On nous sanctionne avec la plus grande rigueur. Et cela fait mal. On voit qu'il y a une peur de voir ce club éliminé. Cela nuit à l'UEFA. Nous étions largement supérieurs en jouant notre jeu, bien en place derrière et en partant en contre. Mais deux cartons jaunes réduisent à néant le bon travail de toute la semaine. Nous sommes toujours en vie, même avec moins d'options, parce que nous avons perdu Torres. Cela fait mal, le vestiaire est très contrarié. C'est difficile de nager à contre-courant. »
« L'agression » de Suarez non sanctionnée
D'autant que Filipe Luis, victime d'un coup de Luis Suarez, n'a pas vu son agresseur sanctionné. « J'ai été logiquement expulsé pour un coup sur Messi. Et eux, qu'est-ce qu'ils doivent faire pour être expulsés ? C'est une agression, c'est carton rouge. J'ai été sanctionné à juste titre, mais ça doit aussi être puni », s'est-il plaint, avant de tempérer ses propos quelques minutes plus tard, conscient qu'il pourrait être rattrapé par la patrouille et donc suspendu pour le match retour...