Cela fait bien longtemps que l’Europa League ne compte plus sur les clubs français dès que le niveau augmente… un peu. Une fois encore, il reste 16 clubs en course et aucun représentant tricolore. Chacun y va de son analyse, mais le constat est évident, surtout qu’il est le même en Ligue des Champions en dehors du PSG, et à la rigueur de l’exploit monégasque de la saison passée. Les clubs français n’ont pas le niveau, et se font régulièrement sortir par des formations suisses, belges ou portugaises, sans que cela ne soit un scandale sportif. Pour Denis Balbir, la réalité fait très mal et la sortie du tunnel n’est pour le moment pas en vue.
« Aujourd'hui, j'aurais aimé être gai et de bonne humeur. Ce n'est pas le cas. Le football français va mal, de mal en pis, et cela n'a vraiment rien de drôle. On pourra refaire les matchs et l'histoire, recommenter telle ou telle situation, cela ne change pas. Notre ballon rond ne tourne plus comme avant. Oui, le fameux, “c'était mieux avant” ressort des tiroirs.
Le PSG est l'arbre qui cache la forêt, mais pour combien de temps? Quand est-ce que les dirigeants vont se pencher sur le dossier et se rendre compte que nos clubs ne peuvent même plus rivaliser avec les Belges ou les Suisses. Bien sûr, on trouvera toujours des circonstances atténuantes pour tout, mais les stades français ne sont pas plus moches qu'ailleurs, les clubs français ont un nom et un maillot à défendre. La fiscalité? Les droits télés? Les problèmes s'accumulent et quand on reprochait à certaines équipes de ne pas se “dépouiller ” en coupe d'Europe, le reproche a vécu cette saison, ou à part Lyon, passé au travers de sa Ligue des Champions, nos deux derniers représentants en Europa League, l'OM et les Verts, ont fait le travail, mais ont dû céder devant des formations qui n'avaient rien de ténors…..Avant, Monaco et Bordeaux avaient eux montré le mauvais chemin.
Il n'est pas normal, qu'avec (la formule consacrée en précaution), tout le respect que l'on doit à Sion et Bâle, que les deux clubs suisses éliminent de l'Europa League, Bordeaux et Saint-Etienne. Si chacun à sa part de responsabilité, je me dis aujourd'hui, qu'au-delà des faits, qui ont tiré quelques larmes aux Stéphanois et aux Marseillais, il va falloir vite se relever, vite se remobiliser, pour qu'à l'Euro, comme un nouveau début, les larmes qui couleront, soient celles de joie », a expliqué sur son blog Yahoo le commentateur de W9 pour l’Europa League, qui va désormais devoir se concentrer sur la suite de la compétition sans club français.