Le nul de l'Algérie contre l'Angola (1-1) a directement mis le sélectionneur des Fennecs en danger. Avant un match décisif contre le Burkina Faso, Walid Acherchour pointe du doigt Djamel Belmadi.
Du côté des supporters algériens, on n'a pas du tout apprécié la manière dont l'équipe nationale a débuté la CAN 2024 et après les dernières déconvenues, que ce soit dans la course au Mondial 2022 et lors de l'ultime CAN, l'heure n'est pas à la diplomatie. Membre de l'After Foot, et supporter des Fennecs, Walid Acherchour avait déjà réglé son compte à Ryiad Mahrez, mais une fois cela fait, le consultant a décidé d'attaquer frontalement le sélectionneur national, Djamel Belmadi. Sur RMC, Acherchour a dit toute son incompréhension concernant le coach de l'équipe d'Algérie, estimant que ce dernier n'avait plus réellement la flamme pour permettre aux Fennecs de repartir avec un trophée de Côte d'Ivoire. L'heure est grave pour les Verts, il n'y a plus aucune place pour un résultat mitigé, sous peine de vivre une énorme crise.
Belmadi en danger dès samedi ?
🇩🇿 L'avis de @walidacherchour sur l'Algérie de Belmadi : "En 2nd période tout s'est gâté et on le savait. On a un effectif algérien qui pioche physiquement. Belmadi fait des choix soit inexistants, soit tardifs soit incompréhensibles, avec la république des copains." #RMCLive pic.twitter.com/0k5auFKaVJ
— After Foot RMC (@AfterRMC) January 16, 2024
Dans l'After, Walid Acherchour a tiré à boulets rouges sur le sélectionneur algérien. « Je ne comprends plus Djamel Belmadi (…) La deuxième mi-temps contre l’Angola, il est en pilote automatique et je ne comprends pas qu’il soit aussi têtu sur certains choix, d’être aussi attentiste (…) Il fait des choix trop tardifs et incompréhensibles. Moi, j'appelle ça la république des copains avec Mahrez qui ne peut pas sortir même s’il ne fait pas un bon match (…) Djamel Belmadi, depuis 2019, depuis ses échecs à répétition, il amène de l’anxiété, de la peur, de la frilosité dans ce groupe-là. Ça commence à devenir récurent, je tire le signal d’alarme, car il y a le Burkina Faso samedi et il ne faudrait pas revivre les deux dernières catastrophes (…) Attention Djamel, je ne comprends plus ton immobilisme, ta gestion des cadres, tu veux encore mourir avec tes idées, tes hommes. Mais attention au mur, je commence vraiment à être inquiet car ce mur, il pourrait lui être fatal », prévient Walid Acherchour.