Tandis que les clubs de Ligue 1 se préparaient à perdre leurs internationaux africains le temps de la CAN en janvier, la compétition pourrait être annulée.
Le dimanche 9 janvier prochain, la Coupe d’Afrique des Nations 2022 doit débuter au Cameroun avec un grand nombre de joueurs de Ligue 1 contraints d’abandonner leur club le temps d’un mois au maximum. A la surprise générale, la compétition pourrait être annulée selon les informations obtenues par RMC. Et pour cause, la radio affirme que ce qui était encore une réflexion il y a plusieurs semaines est devenue une réelle possibilité au cours des derniers jours en raison de la propagation de la cinquième vague de coronavirus. C’est ainsi que la Confédération africaine de football pourrait annoncer dans les heures à venir l’annulation pure et simple de l’édition 2022 de la Coupe d’Afrique des Nations prévue au Cameroun.
Les clubs anglais opposés à la CAN
Preuve que cela est une réelle possibilité, plusieurs sélectionneurs nationaux africains ont eu vent de cette possibilité même si pour l’instant, rien ne leur a officiellement été annoncé par les organisateurs. RMC explique par ailleurs qu’au-delà d’être confrontée à des problèmes d’organisation en raison de la propagation du coronavirus, la Confédération Africaine de Football doit faire face au mécontentement de certains clubs, majoritairement anglais, très réticents à l’idée de laisser filer leurs joueurs pendant la Coupe d’Afrique des Nations. Et pour cause, les joueurs africains évoluant en Premier League devront respecter une quarantaine à leur retour en Angleterre, ce qui les empêchera de jouer pour leur club durant une plus longue période que la simple durée de la CAN. Cela concerne notamment certaines grandes stars du championnat anglais tels que Mohamed Salah, Sadio Mané (Liverpool), Edouard Mendy (Chelsea) ou encore Riyad Mahrez (Manchester City). Reste maintenant à voir ce qui sera décidé puis annoncé dans les prochains jours, mais cette édition 2022 de la Coupe d’Afrique des Nations est plus menacée que jamais.