La Coupe d'Afrique des Nations 2022 débutera au Cameroun le 9 janvier prochain. Tenante du titre après son succès en Egypte en 2019, l'Algérie avec ses 33 matches sans défaite fait figure de favorite. Un statut assumé par son sélectionneur, Djamel Belmadi.
One, two, three, viva... Les favoris ! En pleine préparation à Doha, l'Algérie est scrutée de toutes parts et pour cause. A quelques jours du début de la Coupe d'Afrique des Nations 2022 au Cameroun, la sélection algérienne apparaît comme la grande favorite de la compétition. Vainqueur de la précédente édition, elle est invaincue depuis 33 matches à seulement quatre du record mondial des Italiens. Avec des joueurs comme Riyad Mahrez ou Ismael Bennacer, l'Algérie peut s'estimer confiante devant nombre d'adversaires sur le continent. Toutefois, ce statut peut souvent s'accompagner d'une pression supplémentaire pour les joueurs d'une équipe ainsi que d'une cible sur le front. Les 23 autres équipes qualifiées rêvent de faire tomber les Algériens.
Belmadi préfère être un gros respecté qu'un petit méprisé
Des craintes que le sélectionneur Djamel Belmadi ne partage pas. Pour lui, il n'y a aucun problème à être l'équipe à battre, préférant ce statut à celui de petit poucet. « Vaut-il mieux être le favori ou l'équipe que personne ne considère ? Quand je suis arrivé, c'était la deuxième hypothèse ! Et ce même dans des choses qui ne sont pas perceptibles pour les médias. Dans les instances, personne ne nous considérait. Quand on va au tirage au sort de la CAN 2019 en Égypte, on a été traités comme une sélection qui ne valait rien. Un an plus tard, on nous remet le trophée et tout était différent. Nous voulons rester haut, nous voulons rester forts », explique t-il.
Ambitieux, Belmadi veut encore régner sur l'Afrique et gagner encore et toujours. « Aujourd'hui, j'ai faim de titres, envie qu'on respecte mon pays. Quand on voit notre drapeau pendant la Coupe Arabe... Ce n'est pas du nationalisme bête et méchant, c'est l'envie de nous voir tout en haut. Cette flamme-là m'anime. La CAN était plus à notre portée que la Coupe du Monde, nous l'avons gagnée pour la première fois depuis 1990. On a clairement envie de remplir cette vitrine, de ramener des titres. La pression du tenant du titre ne peut être que positive. Tu fais tout pour arriver à un certain niveau ou à un certain statut pour t'écrouler ensuite ? Non ! », termine t-il. Une soif de succès qu'il aura vite l'occasion d'étancher. La CAN puis les barrages de la coupe du monde 2022 arriveront pour peut-être permettre à l'Algérie de jauger son potentiel face aux autres continents.