Même si beaucoup ont avancé les conditions climatiques pour expliquer la défaite face au Malawi, les Algériens estiment qu’un redressement est toujours possible face au Mali.
Après les espoirs légitimes nés de la qualification à la Coupe du monde, l’Algérie abordait cette Coupe d’Afrique des Nations avec une confiance à toute épreuve. Du moins le pensait-on. Le lourd revers face au Malawi a permis de voir l’autre facette des Fennecs, apathiques en défense et très peu productifs sur les phases offensives. La chaleur évoquée n’explique pas tout, et Samir Zaoui en est bien conscient, le défenseur algérien souhaitant devancer les critiques en faisant amende honorable.
«Le Malawi nous a été supérieur sur tous les plans, là c'est une certitude. Il nous a empêché à développer notre jeu en plus de son efficacité en attaque. C'est une équipe qui pourrait créer la surprise lors de cette compétition et aller très loin. Au nom de tous les joueurs de l'équipe nationale, je demande à nos supporters de nous excuser. Je sais qu'ils sont très déçus, mais on leur promet de se racheter lors du prochain match », a assuré le défenseur de l’ASO Chlef, qui sait pourtant que le Mali, le prochain adversaire, jeudi, possède une toute autre envergure internationale que le Malawi.
« Cette défaite devra nous servir de leçon pour la suite du parcours. Il ne faut pas baisser les bras, car ce n'est que le premier match de la compétition. Nous devons vite nous concentrer sur la prochaine rencontre face au Mali pour se relancer dans le groupe », a rappelé Samir Zaoui, bien conscient qu’une nouvelle défaite mettrait définitivement un terme aux ambitions des Fennecs dès le deuxième match. A six mois de la Coupe du monde, cela ferait mauvais genre.