Malgré un recrutement de grande qualité, notamment avec les signatures de Neymar et de Kalidou Koulibaly, Al-Hilal ne répond pas aux attentes de ses dirigeants. Ces derniers pourraient déjà prendre une décision importante avec le licenciement de l’entraîneur Jorge Jesus, pourtant serein quant à son avenir.
On ne plaisante pas à Al-Hilal. Alors que l’équipe occupait la place de leader de son championnat, avec un bilan quasi parfait de cinq victoires et un match nul, la direction se tenait déjà prête à taper du poing sur la table en début de semaine. Le média transalpin Sport Italia nous apprenait que le club saoudien envisageait de licencier son entraîneur Jorge Jesus. Au-delà du bon début de saison en Saudi Pro League, le match nul contre la formation ouzbèke du Navbahor Namangan (1-1), en Ligue des Champions asiatique, est très mal passé en interne.
Jorge Jesus ne comprendrait pas
Jorge Jesus aurait donc reçu un premier avertissement de la part de ses supérieurs. Pour tenter d’en savoir plus, ESPN a alors contacté le technicien. « Al-Hilal est à la première place du championnat sans défaite. C’est un discours fou », a réagi le Portugais qui ne comprendrait pas une éventuelle éviction. Sa situation pourrait quand même empirer dans la mesure où Al-Hilal a enchaîné avec une nouvelle contre-performance. Cette fois, les coéquipiers de Neymar ont été accrochés par Damac (1-1) jeudi.
What a finish from N'Golo Kante 🎯#yallaRSL #RoshnSaudiLeague pic.twitter.com/i4kEvjaZKR
— Roshn Saudi League (@SPL_EN) September 21, 2023
Le Brésilien n’est pas parvenu à porter son équipe qui a perdu la tête du championnat au profit d’Al-Ittihad, où évoluent les Français Karim Benzema et N’Golo Kanté. Autant dire que les dirigeants d’Al-Hilal n’ont pas dû apprécier, eux qui viennent de miser gros dans un recrutement de qualité. En plus de Neymar, dont le transfert en provenance du Paris Saint-Germain aurait coûté 90 millions d’euros, Kalidou Koulibaly, Yassine Bounou, Ruben Neves, Sergej Milinkovic-Savic, Malcom et Aleksandar Mitrovic ont également signé. Nommé en juillet dernier, Jorge Jesus n’a donc pas le droit à l’erreur.