Depuis quelques mois déjà, l'Arabie saoudite fait fort sur le marché des transferts. D'immenses stars ont rejoint la Saudi Pro League, comme Cristiano Ronaldo ou encore Neymar Jr. Les clubs en question n'ont pas déboursé un centime.
A l'instar du Qatar, l'Arabie saoudite compte aussi développer son football à coups de millions. La Saudi Pro League a vu ces derniers mois de nombreuses stars débarquer. Cristiano Ronaldo a ouvert la voie en arrivant à Al-Nassr. L'ancien joueur du Real Madrid a en effet permis à d'autres joueurs de franchir le pas et rejoindre une ligue jusque-là peu connue. L'été dernier, Neymar a lui aussi débarqué en Arabie saoudite, à Al-Hilal. Et les sommes dépensées paraissent folles. Mais si certains peuvent s'inquiéter pour la santé des clubs saoudiens, il n'y a pas lieu d'être.
Les clubs saoudiens ne risquent rien du tout
Voir cette publication sur Instagram
Selon les dires du vice-président du conseil d'administration de la Saudi Pro League, Saad Al-Laziz, c'est en effet la ligue, via la fonds d'investissement du Royaume (PIF), qui prend en charge tous les coûts liés aux indemnités de transfert et aux salaires des joueurs. Al Nassr pour Cristiano Ronaldo ou encore Al-Hilal pour Neymar ne payent donc aucun centime. Idem avec les autres stars. « Al-Nassr n'a pas déboursé un seul dollar pour faire venir Ronaldo. Le programme de transfert de la Saudi Pro League est responsable de l'engagement de Ronaldo et paie également son salaire. C'est la même chose pour les transferts de Neymar à Al-Hilal, de Jota à Ittihad et de Brozovic et Otavio à Al-Nassr », a aussi précisé Al-Laziz. Dans ces conditions, et l'Arabie saoudite étant un puits sans fond, on peut aisément imaginer que les folles dépenses vont continuer prochainement. Au moins jusqu'à la Coupe du monde 2034, qui sera organisée par le pays du Moyen-Orient.