Gravement accusé par des politiques, à commencer par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, Karim Benzema va contre-attaquer devant la justice. L’attaquant d’Al-Ittihad s’apprête à porter plainte et pourra compter sur le soutien de Jean-Luc Mélenchon.
Nouvelle polémique extra-sportive pour Karim Benzema. Quelques années après sa déclaration maladroite sur le sélectionneur des Bleus Didier Deschamps, l’attaquant français se retrouve pointé du doigt car accusé d’être « en lien notoire avec les Frères musulmans », organisation islamique réputée proche du Hamas. C’est en tout cas l’avis du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin qui n’est pas le seul à cibler la star d’Al-Ittihad.
Mélenchon n'a pas raté l'occasion...
De son côté, la députée Nadine Morano estime que l’ancien joueur du Real Madrid représente un « élément de propagande du Hamas ». Tandis que la sénatrice Valérie Boyer demande le retrait de son Ballon d’Or et la déchéance de sa nationalité. Karim Benzema va donc contre-attaquer devant la justice et pourra compter sur le soutien de Jean-Luc Mélenchon, indigné par le traitement réservé à l’avant-centre. « Bonjour Monsieur Benzema. Je ne vous connais pas et je ne sais rien du foot », a d’abord reconnu le leader de La France insoumise dans son message sur X.
Bonjour Monsieur Benzema. Je ne vous connais pas et je ne sais rien du foot. Mais le gouvernement et ses amis ont choisi de vous diaboliser. Ils vous traitent de "français de papier". Avec de tels ennemis qui parlent avec de tels mots vous devez être une personne remarquable,…
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) October 19, 2023
« Mais le gouvernement et ses amis ont choisi de vous diaboliser. Ils vous traitent de "français de papier". Avec de tels ennemis qui parlent avec de tels mots vous devez être une personne remarquable, sans haine ethnique ou religieuse. Petit fils de gens traités eux aussi de "français de papier" par les pétainistes qui retiraient leurs papiers à ceux qui étaient français depuis moins de dix ans, je sais que la France appartient à tous ceux qui la choisissent. Ceux qui nous insultent ne la méritent pas », a conclu Jean-Luc Mélenchon, qui n’a pas tardé à mettre son nez dans cette polémique impliquant le gouvernement.