Alors que le Mondial 2034 lui sera probablement attribué, l’Arabie Saoudite va verser un montant ahurissant à la FIFA dans le cadre d'un partenariat. Richissime, le futur pays hôte de la compétition peut tout acheter, et pourquoi pas créer une véritable élite du football mondial.
L’information du Times a peut-être apporté une réponse. Très critiquée pour la probable organisation du Mondial 2034 en Arabie Saoudite, la FIFA vient de négocier un deal gigantesque avec Aramco. Ce géant pétrolier entièrement financé par le gouvernement saoudien, en tant que nouveau partenaire de l’instance internationale, va lui verser 96 millions d’euros par an, soit près d’un milliard d’euros sur 10 ans !
À la suite de la décision de l'Australie de ne pas postuler à l'organisation du Mondial de football 2034, la voie est libre pour l'Arabie saoudite. https://t.co/80mp0eTGvl pic.twitter.com/s75ieEBtR5
— L'ÉQUIPE (@lequipe) October 31, 2023
Avec un chiffre d’affaires estimé à environ 4 000 milliards d’euros, la société peut se permettre ce genre de folies, et plus encore. Le journaliste Andrea Losapio s’est en effet amusé à imaginer ce que l’Arabie Saoudite pourrait réaliser dans le monde du football. L’Italien a notamment pensé à une « NBA mondiale du football » dans laquelle les plus grands clubs de la planète seraient répartis dans différentes conférences en saison régulière, avant une phase finale en fin de saison. Un projet impossible à réaliser ?
L'Arabie Saoudite sans limite
« Aramco a une capitalisation de 400 milliards de dollars, rappelle le journaliste italien dans son édito pour Tuttomercatoweb. Combien cela coûterait-il de donner 300 millions de dollars de récompense par an à tous les clubs, de base, plus les résultats du box-office, la télévision, les sponsorings ? L’Arabie Saoudite créerait le format le plus incroyable au monde, dans le jeu le plus joué au monde. Ce serait une victoire sur tous les fronts. Économiquement, un succès sans précédent. »
D’autant que la FIFA et l’UEFA n’oseraient peut-être pas s’y opposer. « Ils prendraient alors le risque de trouver une alternative arabe qui organiserait la même Coupe du monde et n’aurait plus à leur donner d’argent. Franchement pas très crédible. Aussi parce que nous devons nous allier à l’ennemi plutôt que de risquer d’être battus », a imaginé Andrea Losapio pour exprimer son inquiétude.