Les stars ont débarqué en Arabie Saoudite l'été dernier, mais il y a quelques résistants qui arrivent à frapper fort. C'est le cas de Mourad Batna, l'un des meilleurs joueurs du championnat qui regarde Benzema ou Cristiano Ronaldo dans les yeux.
L’Arabie Saoudite a frappé très fort cet été en changeant littéralement de dimension pour son championnat, qui s’est mis à attirer des joueurs qui brillaient jusqu’à présent en Europe, et pas dans des clubs de seconde zone. Si vous voulez suivre Cristiano Ronaldo, Karim Benzema, Riyad Mahrez ou N’Golo Kanté, c’est désormais dans la péninsule arabique qu’il faut regarder. Quatre clubs ont principalement investi, et ce sont les fleurons du fonds d’investissement du Royaume pour se battre pour le titre, à la fois dans le championnat local, mais aussi en Ligue des Champions d’Asie.
Toutefois, il y a encore quelques clubs et quelques joueurs méconnus qui arrivent à se faire une place. C’est ce qu’a révélé le site Planetfootball, pour qui il y a un attaquant marocain qui se fait un nom dans ce championnat à la surprise générale. Il s’agit de Mourad Batna, joueur offensif de 33 ans qui n’est pas vraiment une légende dans son pays, même s’il a connu plusieurs années de réussite au FUS de Rabat. Le natif d’Agadir a ensuite rejoint le lucratif championnat des Emirats avant d’arriver à Al-Fateh en 2020. Depuis, Mourad Batna empile les buts, et cette saison, il est le deuxième joueur le plus prolifique de la ligue saoudienne. Avec sept buts et autant de passes décisives depuis le début de la saison, il est impliqué sur 14 buts, soit plus que Mahrez, Mitrovic ou Benzema.
Cristiano Ronaldo reste le numéro 1
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Seul Cristiano Ronaldo est au-dessus dans l’ensemble du Royaume, avec 13 buts et 7 passes décisives, le Portugais de 38 ans montrant qu’il était encore un incroyable atout offensif pour son équipe. Une preuve de la performance de Mourad Batna, qui joue dans une équipe de milieu de tableau du championnat. Cette réussite lui vaut un joli coup de projecteur, mais pas de quoi provoquer un rappel chez les Lions de l’Atlas, où il compte deux sélections, même si celles-ci datent de 2016.