Pour les joueurs de religion musulmane, le fait de jouer en Arabie Saoudite n'est pas un souci. Mais des footballeurs et coachs européens doivent se plier aux exigences religieuses, et cela se passe bien.
Nombreux sont les footballeurs à avoir rapidement accepté les offres venues d'Arabie Saoudite, ce qui leur a permis de concilier leur profession avec leur religion. Cependant, le pays du Moyen-Orient a le souhait de s'ouvrir aux meilleurs joueurs de la planète, lesquels ne sont pas tous musulmans. Ainsi, quand Nemyar s'est engagé avec Al-Hilal, nombreux ont été ceux qui se sont demandés comment le Brésilien, adepte des soirées consacrées à des jeux d'argent, et souvent avec de l'alcool, avait accepté de vivre dans un pays où les règles sont plutôt strictes. La même question s'est posée lorsque Steven Gerard, habitué à la vie anglaise, a décidé de prendre les commandes du Al-Ettifaq Football Club.
L'Arabie Saoudite ne fait pas peur aux footballeurs
Voir cette publication sur Instagram
De fait, même si l'Arabie Saoudite est le berceau de l'Islam, chacun a réussi à dénicher des solutions pour bien vivre à sa manière, ce qui contribue à la popularité de ce pays. « Les non-musulmans, comme Steven Gerrard, ont, eux, trouvé à Dubaï ou au Bahreïn, où l’alcool est autorisé, de quoi organiser des escales festives », explique, dans L'Equipe, Antoine Bourlon. Les dirigeants du football saoudiens savent que cette solution a le mérite de rester en accord avec les lois religieuses, mais également de ne pas repousser brutalement les joueurs et techniciens qui ne voudraient pas se plier aux règles de vie d'une religion qu'ils ne pratiquent pas. A en croire les tabloïds anglais, la légende de Liverpool se sent très bien depuis qu'il a rejoint Al-Ettifaq et qu'un retour en Europe n'est pas du tout à l'ordre du jour, sauf si les dirigeants du club saoudien le poussaient vers la sortie.