Arrivé cet été en provenance du Real Madrid, Karim Benzema bénéficie d’un statut particulier à Al-Ittihad. L’attaquant français n’est pas un joueur comme les autres au sein du club saoudien qui tient à le mettre dans les meilleures conditions, quitte à accepter ses moindres caprices.
Nommé entraîneur d’Al-Ittihad le 18 novembre dernier, Marcelo Gallardo est prévenu. L’Argentin n’a pas intérêt à se mettre Karim Benzema à dos. Son prédécesseur Nuno Espirito Santo a eu la mauvaise idée de s’opposer au Français et l’a payé très cher. Remonté après une défaite, le technicien aurait reproché à son attaquant un manque d’implication dans le pressing. Sans doute l’une des raisons pour lesquelles le Portugais refusait de confier le brassard à Karim Benzema. Quoi qu’il en soit, ces tensions ont rapidement poussé Nuno Espirito Santo vers la sortie.
La machine réclamée par Benzema
Il était difficile pour la direction de continuer avec un entraîneur en froid avec la star de l’équipe, à qui l’on ne refuse absolument rien au quotidien ! Selon L’Equipe, l’ancien joueur du Real Madrid a par exemple demandé aux autorités une machine de récupération de pointe pour réaliser ses soins. Pas question pour l’avant-centre de changer ses habitudes malgré son exil en Arabie Saoudite. Et ses supérieurs lui ont évidemment offert l’outil demandé. Autre exemple cité par le site du quotidien sportif, Karim Benzema a réclamé, et bien sûr obtenu, des commodités pour sa famille et ses enfants.
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Ces derniers sont ainsi scolarisés dans une école privée britannique à Djeddah. On comprend mieux pourquoi l’attaquant formé à l’Olympique Lyonnais se sent épanoui dans son nouvel environnement. Lui qui a probablement négocié un salaire très confortable pour accepter de quitter le football européen. Rappelons que KB9, longtemps annoncé vers une prolongation au Real Madrid, venait de remporter le Ballon d’Or 2022 quelques mois avant son départ en Arabie Saoudite.